Les entreprises qui font des affaires avec la Russie s'interrogent. En particulier les banques. C'est ce que je lisais récemment parmi les titres du Financial Times. ("Banks betting on Russia face a new test of their appetite".)
L'Ukraine est un coup de semonce. La Russie est un pays avec lequel il est risqué de faire des affaires. Mais c'est aussi vrai de la Chine : imaginons qu'elle attaque Taiwan...
La "supply chain" a été le coeur ignoré de l'ordre mondial de ces dernières décennies. C'est elle qui a rendu possible la mondialisation. Or, ce géant avait des pieds d'argile. Le coronavirus l'a révélé. Mais on n'a pas voulu le croire, car il est plus aisé de se bercer d'illusions que d'effectuer un changement.
Il serait maintenant sage de prendre les mesures qui s'imposent ?