D'après un graphique que j'ai vu passer, il semble qu'il n'y ait de la place que pour un variant du coronavirus à la fois. Je n'ai pas trouvé d'explication.
Un genre de sélection naturelle ? Est-ce qu'un variant pourrait protéger des autres ? Il y a quelques semaines il était question d'une étude qui concluait que le rhume protégeait du coronavirus. Si j'ai bien compris, cela tenait à ce que tous les deux sont des cousins. Cela irait dans le sens de mon hypothèse.
Seulement, ce qui serait à l'oeuvre ne serait pas un anticorps, apparemment le principe de tous les vaccins actuels, mais les "lymphocytes T" (des globules blancs). Le lymphocyte T (article) ne serait pas trompé par les variants, contrairement à l'anticorps. Il interviendrait aussi dans les cancers.
D'après ce que j'ai cru comprendre, les vaccins à ARNm étaient initialement prévus pour traiter, justement, le cancer, une maladie qui peut rapporter gros. Mais l'occasion du coronavirus a fait le larron. Ne faudrait-il pas, maintenant, repartir de zéro : non des solutions dont nous disposons, mais du problème ?
(A noter que le mécanisme du vaccin traditionnel semble ressembler à ce que j'ai écrit ici : on injecte une souche atténuée de la cause de la maladie, et le corps trouve la solution à ce problème réduit, ce qui lui permet de résoudre le problème global. Une idée à creuser ?)