NOUVELLE TAXE EN VUE : produits alimentaires gras, trop sucrés et salés dans la ligne de mire !

Publié le 05 août 2008 par Elena

(Photo copyright: eCanadaNow.com) Voilà la nouvelle lubie de notre cher gouvernement français : instaurer une taxe sur les produits trop gras, trop sucrés et trop salés. comme il est plein de bonne volonté, notre gentil gouvernement, de s'inquiéter autant de la santé de ses concitoyens... Redevenons un peu sérieux. Un rapport sur l'obésité rédigé par des grands experts très sérieux (de l'Inspection Générale des Finances, l'IGF, ainsi que de l'Inspection Générale des Affaires Sociales, l'IGAS) et remis à la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, et au ministre du budget, Éric Woerth, conclut qu'une bonne façon de lutter contre le fléau que représente l'obésité, est d'augmenter les taxes sur les boissons sucrées ainsi que la TVA sur certains produits trop gras, trop sucrés ou trop salés. Non, vous ne rêvez pas, et ces experts sont payés pour conclure, après étude, à de pareilles sottises !

Je m'explique ! Mon point de vue est que le problème de l'obésité et du surpoids est un problème de société de fond. Il révèle un malaise profond autant collectif qu'individuel, aussi lié au système économique et commercial dans son ensemble, et la seule bonne piste pour le comprendre est de l'aborder avec cette approche. Mais, fidèle à lui-même, le gouvernement de Sarkozy fonctionne à la répression plutôt qu'à la compréhension, à la compassion, à la tolérance et à l'accompagnement. Seuls comptent pour lui des résultats immédiats, peu importe leur efficacité réelle, particulièrement sur la longueur. Ainsi, je prétends, moi, que ces taxes n'auront absolument aucune conséquence positive pour la lutte contre les problèmes de poids dans notre société et qu'en conséquence, ils augmenteront réellement les recettes de l'état, ce qu'à la vérité, ce dernier souhaite. Cette nouvelle "réforme" pue l'hypocrisie : comment le gouvernement ose-t-il défendre ouvertement deux points de vue complètement contradictoires, c'est-à-dire prétendre vouloir lutter contre l'obésité et le surpoids mais en même temps espérer diminuer le trou de la sécurité sociale grâce aux bénéfices engendrés par ces nouvelles taxes. En réalité, puisque la consommation des produits visés par cette taxes a peu de chances de diminuer, la deuxième proposition risque d'aboutir, et ce au détriment, une nouvelle fois, du pouvoir d'achat général de la population, mais en particulier des personnes à faible revenu dont on sait, par ailleurs, qu'elle comporte, malheureusement, plus de personnes concernées par cette mesure que la population aisée...

À quand donc des réformes sociales, humaines, intelligentes et pour le véritable bien de tous, et surtout des plus démunis.... J'attends et n'en fini pas d'espérer....