Imaginer la vie hors de la noria.
Eviter les brides, pointer avec la langue.
Se laisser oxyder dans des accords pour tous.
Renoncer à la lutte pour la moindre miette
de l’heure de la pause. Monter la garde.
Traficoter aux côtés de la nudité.
Dissiper les doutes. Les embarras.
Démêler les mots à l’estomac.
Cesser d’être un homme sans visage.
Pour enfin laisser trace et balisage.
*
Buenos días, pereza
Imaginar la vida fuera de la noria.
Evitar las bridas, fichar con la lengua.
Oxidarse en convenios para todos.
Olvidar luchar por cada miga
de la hora del bocadillo. Subir la guardia.
Bajarse al moro, morar en lo desnudo.
Desvanecer las dudas. Los bretes.
Desanudar las cabezas del estómago.
Dejar de ser un hombre sin rostro.
Y empezar a tener rastro.
***
David Franco Monthiel (né à Cádiz en 1976) – Judite Rodrigues, Poésie par effraction (Université Bordeaux Montaigne, 2015)