* SG a annoncé des résultats en chute de - 63 % au titre du 2nd trimestre consécutivement à la crise actuelle mais à un niveau supérieur de 37 % aux anticipations.
Les doutes liés à l'affaire "Kerviel" se dissipent ainsi quelque peu et le soulagement a été de mise durant la journée non seulement pour la banque mais aussi pour l'ensemble du
compartiment qui reprend un peu de couleurs car il s'agit de la 1ère publication de résultats pour les banques françaises cotées.
L'activité globale s'effrite de 16 % mais le pôle international (Russie, Rép, Tchèque...) progresse de plus de 40 % en activité et en rentabilité nette. Globalement, sur une base trimestrielle,
le résultat net est quasiment divisé par 2 d'une année sur l'autre à 1,74 milliard € pour un peu plus de 35 Mds € de capitaux propres. Demain matin, suivront les résultats de BNP.
* Le secteur automobile et tous les secteurs d'activité pénalisés par la flambée du pétrole regagnent du terrain sur la séance derrière Air France comme Renault ou Michelin. Les résultats de la
compagnie aérienne baisse fortement également mais à un niveau moindre qu'anticipé.
√ Au plan des statistiques, le marché a pris connaissance de l'indice ISM d'activité du secteur des services US qui est ressorti à 49,5 supérieur aux attentes situées à 48,7 en moyenne et aux
48,2 de juin. Le chiffrage reste toujours en zone de dégradation de l'activité. Rien de véritablement neuf ici sur le fond comme le montre le graphique ci-dessous : la tendance lourde est
baissière mais après le trou d'air de janvier, le secteur des services se débat pour retrouver sa zone de croissance. Les prix sont toujours élevés mais montrent un léger tassement. En rentrant
dans le détail, la composante 'emploi' se redresse à 47,1 contre 43,8 le mois précédent alors que les nouvelles commandes continuent à fondre à 47,9 après 48,6 en juin.
En Europe, la zone Euro a enregistré une nouvelle contraction de l'activité de son secteur des services le mois dernier selon l'indice
définitif PMI Rbs/Markit a 48,3, au plus bas depuis 5 ans, après 49,1 en juin et 58,3 en juillet de l'an dernier. Les anticipations sont à un plus bas de 10 ans.
L'Italie connaît son 8 ème mois de baisse de ce secteur à un niveau jamais rencontré en 10 ans et avec la chute la plus lourde enregistrée sur cette période.
L'indice Composite d'activité du secteur privé (services + industrie vu il y a quelques jours) de l'Euroland tombe à son plus bas depuis 2001 après les évènements du 11
septembre.
L'Espagne se situe également en contraction comme la France à 47,5 après 50,1 en juin, 50.5 en mai et 52,8 en avril. Il s'agit d'un plus bas de 10 ans également et le premier passage sous la
barre des '50' depuis juin 2003.
Seule rescapée, l'Allemagne voit son indice d'activité croître de 52,1 à 53,1 en juillet. Les anticipations restent cependant moroses avec un chiffre à 43,1 pour le 3 ème mois consécutif sous les
50 et au plus bas depuis 6 ans.
Voilà qui confirme la fragilité américaine mais également sa résistance meilleure qu'attendue en parallèle avec le ralentissement
européen assez brusque (les ventes au détail dans l'Euroland ont chuté en outre de - 0,6 % en juin après + 0,5 % en mai et régressent de - 3,1 % en rythme annuel dorénavant)
Concernant les matières premières hors énergie, les dégagements sont assez importants à nouveau sur la séance avec une baisse de - 2,84 % une fois convertie en € (Cf. article de dimanche dernier)
La Fed (Banque Centrale US) vient de décider ce soir du maintien de son taux directeur comme largement attendu à 2 %, une décision prise à l'unanimité du Comité de politique
monétaire (FOMC) moins une voix qui exprimait une volonté de hausse.
Le Dow Jones réagit bien à la décision dans les premières minutes qui ont suivi avec une accentuation de la progression à + 2,60% à 11 578 points peu avant 21 heures (Paris)