Ricardo Bofill a à son actif plus de cinq cents projets dans une cinquantaine de pays. Il faisait aussi partie de ceux qu'on appelle "starchitectes", c’est-à-dire ces architectes connus du grand public et dont parlent abondamment les médias.
Barcelone lui doit entre autres l’édifice Walden 7, le Teatro Nacional, le terminal 1 de l’aéroprt del Prat et l’Hotel W qui fit polémique avec sa forme de voile. En France, on retiendra les Templettes et les Arcades du Lac Saint-Quentin-en-Yvelines à Montigny-le-Bretonneux, les Espaces d'Abraxas à Noisy-le-Grand, les places de Catalogne et de Séoul dans le XIVe arrondissement parisien, l’Arsenal militaire de Metz transformé en complexe culturel. Il conçoit aussi l’Université Mohammed VI Polytechnique à Ben Guerir et le gratte-ciel 77 West Wacker Drive à Chicago.
Ricardo Bofill est mort du covid 19 ce 14 janvier 2022, dans un hôpital de Barcelone, sa ville natale, à l’âge de 82 ans. Il était né le 5 décembre 1939 dans une famille de la bourgeoisie catalane, d’un père architecte et d’une mère juive vénitienne. Il étudie à l’École technique supérieure d'architecture de Barcelone, en est expulsé et entre à l'École d'architecture de Genève dont il est diplômé. En 1963, il s’entoure d’un groupe pluridisciplinaire, architectes, ingénieurs, sociologues et philosophes, ce qui est devenu le Ricardo Bofill Taller de Arquitectura dont le siège barcelonais se trouve dans une cimenterie reconvertie "La Fabrica". Parallèlement, il fait partie, avec des intellectuels espagnols des années 1960, de la "Gauche divine", appelée ainsi à Barcelone. Ses fils Ricardo et Pablo continueront son oeuvre. Rédaction internationale En savoir plus sur cet auteur Dernier week-end des vacances. C’est la rentrée et nous nous l’affrontons tous en traînant nos galoches, ne sachant pas trop de quoi elle sera faite. Il y a un an, nous avions encore l’espoir que les problèmes et autres difficultés liés au Covid-19...