Pensant que les rêves ne coûtent rien, il ne s’est jamais empêché d’en faire par wagons entiers. De quoi remplir tous les tortillards qui s’enroulent au pied de la cordillère des Andes et qui rebondissent même jusqu’aux hauts plateaux du Tibet. Et puis le temps a passé, et il n’est monté dans aucun train.
Aujourd’hui c’est un vieil homme qui se déplace rarement hors de son petit studio parisien. Il attend que se produisent les choses qui doivent se produire. Et il réalise que pour des rêves non réalisés, la facture est tout de même salée.