Les financiers, capitalistes, bourgeois, leurs serviteurs et autres du genre, stipulent par de grands cris que le capitalisme est régi par une main invisible et que ce régime économique est naturel, et donc à ce titre qu’il est imparable.
Si le capitalisme est ainsi, tel qu’ils nous le décrivent, alors il ne sert à rien de vouloir le ‘’civiliser’’. En somme, il restera toujours et éternellement ‘’sauvage’’ ; et dans ce cas, puisqu’il nuit aux humains, à l’humanité et à l’environnement, il faut donc l’abattre.
D’un autre point de vue, si le capitalisme n’est pas le fruit d’une main invisible, il est donc le résultat sciemment concerté et voulu provenant d’une clique de gens ayant agencé leur volonté et leurs moyens pour créer le capitalisme et asservir les humains et les États.
Avec la destruction de l’environnement que le capitalisme occasionne ; avec toute cette désolidarisation dans les rapports sociaux qu’il aggrave ; avec tout cet envahissement dans la sphère du politique qu’il génère ; avec la déréglementation et la privatisation qu’il réclame pour s’affirmer encore plus contre le bien collectif ; avec toute cette précarité dans l’emploi et la délocalisation qu’il crée pour mieux profiter (de nous et des ressources) ; puisque le capitalisme est voulu et orchestré, il est donc clair et manifeste que des gens, des capitalistes, s’en prennent au genre humain pour le mettre en esclavage et en tirer profit. Ces gens-là sont donc des criminels, et il ne sert à rien de vouloir les ‘’civiliser’’ ; avec le niveau d’éducation requis, pour être si haut placés dans la société, ils sont déjà des produits de la civilisation.
Cela servirait-il à quelque chose de leur demander d’arrêter de nous exploiter et d’exploiter l’environnement et nos États, alors qu’ils le font en toute connaissance de cause ? Non. Pas vraiment. Il nous faudra donc s’assurer qu’ils ne puissent continuer à agir comme il le font présentement …
Jocelyn Parent
Membre du Parti communiste du Québec et de Québec-solidaire
Source: http://mjcq.wordpress.com