Boris Johnson semble mal parti. Le chef donne l'exemple, et l'on faisait joyeusement la fête dans son ministère, alors que la Reine pleurait son mari, et qu'il avait imposé l'isolement aux Anglais. Qui a vécu par le glaive... ? Peut-être pas.
Il semble pitoyable.
Je me suis souvenu d'une histoire de samouraï. Un misérable a trouvé un moyen de gagner un bol de riz. Il défie les maîtres d'école de sabre. On est nourri lorsque l'on se livre à cet exercice. Un jour, alors qu'il se met en garde, son adversaire, une sorte de maître des maîtres, tombe à genoux. Le gamin ne comprend pas. L'autre lui dit : j'ai vu dans vos yeux que vous n'aviez pas peur de la mort.
C'est peut-être cela la défaite : la peur de la mort. C'est accepter la logique de l'autre. La force de Boris était de se moquer de tout.