Kageki Shojo!! est un manga de Kumiko Saiki qui dé débuté sa carrière en 1995. Ce titre a débord été publié dans le magazine Melody, puis il fut transféré dans le Jump X. Les deux premiers tomes sont rassemblés en un seul tome en France. La série au Japon compte une douzaine de tomes et la série est toujours en cours de publication. Un anime de 12 épisodes a été diffusé sur Wakanim. J’en avais parlé sur le blog et dans le Cri du Mochi.
De quoi ça parle ?
L’académie Kôka Kageki, dédiée à la comédie musicale, est sélective, prestigieuse et exigeante. Elle n’admet que des jeunes femmes qu’elle forme à jouer des rôles féminins ou masculins.
Ai Narada, ancienne idol désabusée, intègre cette prestigieuse école et y fait la connaissance de Sarasa Watanabe, adolescente enjouée et surmotivée, qui rêve d’incarner un jour la fameuse Lady Oscar…
Ai ou la passion du théâtre
Ecrit pour un public adulte, ce manga devrait cependant plaire à un public très large. Bourré de référence que ceux de ma génération capterons très vite, Kageki shojo!! a un petit arrière goût de nostalgie tout en étant tout à fait moderne. Kumiko Saiki est loin d’être une débutante, et elle met tout son savoir faire dans son récit. Ce dernier est très efficace. On nous présente une grande palette de personnages, sans qu’on est la moindre difficulté à les reconnaître. Elle va développer chacun d’entre eux. Car oui si Sarasa et Ai sont les deux héroïnes de cette histoire, leurs camarades ont toutes leurs background. Bien équilibré, on ne s’y ennuie jamais. Elle traite à merveille de sujets divers comme le poids de l’héritage, les troubles alimentaires, le harcèlement etc. Et, oui ce n’est pas toujours joyeux, mais elle soulève des problèmes très actuels.
Lady Sarasa
Kôka vous fait penser à la revue Takarazuka ? C’est normal. Mais savez vous vraiment ce que c’est ? Il s’agit d’une compagnie de théâtre japonaise composée exclusivement de femmes célibataires. Elle a été créée en 1914 à Takarazuka une petite ville du Kansai. Composé de plusieurs troupes, les rôles féminins comme masculins sont tous tenus par des femmes. C’est très apprécié par les femmes qui les trouves mieux que les originaux. Les pièces qui sont joués sont souvent des romances. L’une des plus célèbres est celle de Versailles no bara plus connu, chez nous, sous le nom de Lady Oscar. Une école musicale est rattachée à la revue ce qui lui permet d’avoir un vivier de jeunes filles pour reprendre le flambeau. Tout ce que vous allez voir dans la série c’est ce qui est proposé au sein de la compagnie Takarazuka. C’est ce que nous propose de découvrir la mangaka, les coulisses de l’apprentissage de ces comédiennes, danseuses et chanteuses.
Fan de l’anime, le manga m’a lui aussi beaucoup plu. Le personnage de Sarasa porte à lui seule l’histoire. On a envie de la soutenir, on a envie de la voir au sommet ! Un premier tome généreux qui transporte littéralement son lecteur.
Tout public
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