L'électorat est exceptionnellement volatil dit une étude de la Fondation Jean Jaurès. Peu de gens sont "entrés en campagne". Ceux qui le sont changent facilement d'opinion.
Paradoxalement, à gauche, faute de leader naturel, le pole d'attraction serait Emmanuel Macron. A droite, on joue tactique. On cherche à aller "au secours de la victoire", à appuyer le candidat qui a le plus de chances de gagner.
Qu'en déduire ? Peut-être que c'est une dynamique favorable à Mme Pécresse. Mais l'étude l'appelle "géant au pied d'argile" : son électorat ne tient pas particulièrement à elle. Une fois de plus il ne s'agit pas d'un "vote pour", mais d'un "vote contre". Toute cette volatilité laisse penser qu'il est possible que ce soit l'incident, par exemple une déclaration intempestive, qui décide de l'issue du scrutin.