Si aujourd’hui je me la joue Rita Skeeter prête à dénicher les moindres potins croustillants des sorciers, c’est parce que les 20 ans d’Harry Potter le valent bien! Alors si ce chiffre 20 peut aussi donner un petit coup de vieux, il peut aussi être le meilleur moyen de se replonger dans cette saga qui continue à faire rêver petits et grands.
Et pour cause! Aujourd’hui , nous rencontrons une personne et une "sorcière" très spéciale, "Griisette". Influenceuse sur Instagram et blogeuse. C'est avec son pétillant, sa bonne humeur, sa générosité et bien entendu sa magie, qu'elle nous fait quotidiennement entrer dans le monde magique de la saga à travers des photos inédites, une énergie et une imagination débordantes, telle un véritable rayon de soleil! Aujourd’hui, elle nous raconte les débuts de son aventure, ses projets, et sa vision artistique quant à la saga qui l’a amenée à créer ce monde incroyable à la croisée des chemins entre le réel et le fantastique!
Lorsque vous dites Harry Potter (aka le survivant à celui dont on ne doit pas prononcer le nom), Poudlard, ou Quidditch, tout le monde a une idée de ce dont vous parlez, c'est un concept culturel compris dans le monde entier. Né de la plume de J. K. Rowling, cette dernière a conçu l'idée d’Harry Potter en 1990 alors qu'elle attendait un voyage en train, avec 4 heures de retard, entre Manchester et Londres. Son esprit a été soudainement inondé d'idées sur un garçon qui fréquentait une école de sorcellerie. Comme elle n'avait pas de stylo à l'époque, elle a continué à y penser et s'est mise à écrire dès qu'elle eut rejoint son appartement de Clapham Junction.
Les livres Harry Potter combinent l'intrigue complexe d'un mystère, à base de fantaisie épique. Le résultat est purement agréable à lire à tout âge. C’est un monde énorme, incroyable et magique dans lequel des millions de personnes ont rêvé de s'échapper. Les descriptions précises et poussées de Poudlard et des autres lieux cultes du monde des sorciers et les complots mystérieux font tourner les pages de manière propulsive, la mythologie fantastique donne au monde une étendue, de la magie et de la joie, et rend les personnages chaleureux, familiers et charmants auxquels on peut facilement s'identifier et se référer. Les romans de J.K. Rowling, les films, les produits dérivés associés, les parcs d'attractions Universal Studios ,les vêtements, les articles ménagers, les sites Web, les forums de discussion et même un genre de musique, ont propulsé Harry Potter au premier plan de la culture.
Nous parlons donc ici d'un phénomène qui touche le coeur des petits et des grands. Une saga qui a marqué le début du XXIe siècle. C'est aussi pourquoi, nous parlons encore de ces livres 20 ans plus tard et que nous avons l'occasion de suivre une artiste dont la saga est le point central de ses merveilleuses créations! Interview.
- Parlez-nous de vous, d’où venez-vous, de votre parcours et votre activité (dans le monde des Moldus et/ou magique !)?
Bonjour, je suis Maïna, plus connue sous le pseudo de Griisette sur les réseaux sociaux. Je suis artiste et magicienne! Je crée avec différents médiums comme la couture, le dessin digital, la cuisine, la photo afin de transposer mon univers et de le partager autour de moi. J’aime l’idée d'inviter ceux qui veulent bien me suivre pour un voyage fantastique dans un monde magique, une sorte de pause dans notre quotidien si sérieux. A travers mes créations j’espère distiller un peu de courage et d’envie de créer soi-même.
J’ai un parcours un peu atypique car je me suis laissée porter par ce qui me plaisait sur le moment. Après 4 ans d’étude pour devenir céramiste, je me suis formée au tournage sur bois, puis, passionnée par photoshop et ses possibilités, j’ai fait une formation en design graphique. J’ai enchainé par l’apprentissage autodidacte de la couture avant de lancer mon entreprise textile, ce qui m’a amenée à devenir costumière puis décoratrice pour le cinéma. Avec le Covid tout ça a un peu ralenti et Instagram a pris de plus de place dans ma vie. J’ai créé une deuxième entreprise pour répondre aux demandes de mes collaborateurs et me voilà maintenant créatrice de contenu magique!
- Comment est née l’idée "Griisette" sur Instagram, sur YouTube et de votre blog? À quel moment avez-vous décidé que cette idée se concrétiserait?
Le personnage de Griisette c’est tout d’abord ma première entreprise, Rue des Grisettes, qui l’a fait naître. Les grisettes étaient les petites mains qui travaillaient dans les ateliers parisiens (souvent de jeunes filles dites de mauvaise vie, mais cela je ne l’ai su qu’après!) le rapprochement avec la couture me plaisait et par la suite une notion simple mais que j’affectionne, qui est “rien n’est tout noir ou tout blanc” s’est rajoutée pour ancrer ce nom dans ma vie.
Le développement sur différentes plateformes est venu d’une curiosité pour les autres médiums. Je découvre la vidéo, l’écriture, la photographie culinaire, tout ça dans le but de donner de plus en plus de corps à mon univers.
- Parlez-nous de votre travail et de ce que vous proposez sur les réseaux sociaux. Pourquoi la couture?
J’ai du mal à définir précisément ce que je fais sur les réseaux car un jour je vais parler des travaux que je suis en train de faire dans la maison et le lendemain de pâtisseries. Cependant, la couture et la magie sont deux des branches les plus importantes de ma créativité mais autour de ça s’articule tout un tas de petits chemins vers d’autres supports. Ma passion pour la couture me vient , je pense, de cette fascination que j’ai pour le textile, les costumes, les matières. Toute petite je passais déjà mon temps à me déguiser et ça ne m’a jamais quittée!
- Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre activité? Quel message souhaitez-vous transmettre à travers vos photos ou vos créations?
L’échange! J’ai rencontré tout un tas de personnes incroyables, parfois même en vrai. Certaines sont devenues des amis très précieux. Ces rencontres, je ne les aurais jamais faites si je ne m’étais pas lancée. Échanger avec ma communauté sur divers sujets c’est une manière pour moi de nourrir mon imaginaire et ma flamme créative. Bien sûr, si je partage sur les réseaux, c’est avant tout pour faire rêver. Pas un rêve de possession ou d’argent mais un rêve comme ceux que l’on faisait enfant, avec de la magie, des dragons, des sorcières, des portes vers d’autres mondes. J’essaye aussi d’encourager chacun à créer et à s’exprimer. Sans redevenir des enfants pour autant, nous avons besoin de retrouver notre liberté et je pense que cela passe par se donner le droit de créer.
- On peut observer de nombreuses influences de mode «vintage» dans votre travail. Pourquoi cette période stylistique de l’histoire vous plaît-elle?
En contact avec le monde du costume depuis l’enfance, j’ai été vite fascinée par les silhouettes de femme de 1900, incroyablement élégantes et belles, c’était un peu mes princesses et elles ont été mes premières inspirations. Par la suite, j'ai continué de découvrir la mode à travers les âges et je suis maintenant passionnée par son évolution, des années 1900 à 1960.
Être en costume, ou habillé de façon rétro me procure la sensation d’être plus forte, de pouvoir endosser une personnalité qui sera moins sensible aux impacts de la vie.
- Comment se passe le processus de création? D’où vous viennent toutes vos idées?
Mon processus de création suit souvent la même narration. Je suis en train de discuter, de m’endormir ou même de me brosser les dents et d’un coup sans prévenir une étincelle d’idée vient enflammer mon esprit. Tout le reste s’emballe très vite, je commence à visualiser l’idée tout en imaginant les étapes et il est fort probable qu’à ce moment je stoppe toute activité initiale pour pour me consacrer pleinement à cette pulsion.
Je nourris aussi régulièrement mon imaginaire en regardant le travail d’autres créateurs, des films, des livres, en me mettant des contraintes comme le choix d’un tissu avant d’avoir l’idée de savoir quoi en faire ou encore de m’imposer un thème ) partir duquel je dois évoluer tous les mois.
- D’où vous vient cette passion et cette influence "Harry Potter"?
Comme beaucoup de personnes de ma génération ( je suis née en 91) j’ai grandi avec les livres et les films du célèbre sorcier. J’ai évidemment tout de suite accroché avec cet univers qui retranscrit tout ce dont je pouvais rêver, en m’attachant aux personnages comme s' ils faisaient réellement partie de ma vie.
Plus tard j’ai traversé des périodes difficiles et HP est devenu un moyen efficace de me plonger complètement dans un autre monde pour fuir une réalité que je ne pouvais pas encore affronter. Dans ces moments, j’ai développé une certaine obsession. J'écrivais des histoires annexes liées au monde de la sorcellerie, dont j’étais un des personnage, pour m’inclure totalement dans le monde des sorciers, je dessinais ce que serait ma maison, mes tenues, mes animaux si j’étais une sorcière, je rêvais toutes les nuits de Poudlard et m’étais même inscrite sur des forums où l’on pouvait suivre les mêmes cours que Harry Potter et ses condisciples suivaient à l’école de sorcellerie.
Cette période d’obsession a duré plus d’un an et revient toujours par moments. Elle a jeté les bases de ce qu’est mon univers.
- Cette année, nous fêtons les 20 ans de cette saga. Quel a été votre livre, ou souvenirs favoris et pourquoi?
Quand j’essaye de me focaliser sur un souvenir précis lié à la saga, c'est un peu le bazar. Je relis les livres au moins une fois par an (je lis le 6e en ce moment) et du coup tout se mélange. Mais des bribes de phrases, de textes me reviennent en vrac, des fous rires avec Gred et Forge, des larmes, beaucoup, à la mort de personnages emblématiques, des frissons à chaque début de films, l’impression de faire partie d’une grande famille qui regroupe les fans de la série. Harry Potter n’est pas vraiment un souvenir car, comme pour beaucoup, le monde des Sorciers vit en moi et participe à ce que je suis.
- Le personnage de la Saga qui vous inspire le plus en terme de mode?
Dobby! Ahah, non plus sérieusement je pense que le personnage qui m’inspire le plus pour la création de costumes c’est Minerva McGonagall, bien que Dumbledore ne soit pas loin car j’adore les matières que Jany Temime, la costumière principale, a choisies pour ses vêtements.
- Quel a été votre plus gros challenge?
Je pense que mon plus gros challenge a été d’oser exister comme je suis, en dehors des cadres que nous impose la société. Je suis en paix avec cette idée maintenant, bien que certaines situations soient encore difficiles à gérer quand on ne rentre pas dans le moule.
En couture j’hésite entre les robes de mariées que j’ai dû réaliser ou mon costume d’inspiration victorienne pour Halloween dernier qui m’ont donné du fil à retordre.
L’expression orale devant une caméra est aussi un challenge en cours car je ne suis pas encore à l’aise avec ça.
Prochainement je vais partir en Allemagne pour une résidence de création, le hic c’est que je suis incapable de m’exprimer en anglais, j’ai un gros blocage, du coup mon prochain gros, gros challenge, c’est d’arriver à tenir une vraie conversation en anglais avant le mois de mai…
- Une journée avec "Griisette", ça donne quoi?
Une journée avec moi, ça dépend de ce que j’ai fait la veille! Il m'arrive régulièrement de ne pas dormir pour terminer un projet en cours, dans ces cas-là je traîne un peu plus…
Toutefois, en 2021, j’ai appris la rigueur, j’ai des listes très précises d’objectifs à atteindre dans la journée.
Au réveil, vers 7h30, je commence par un tour des réseaux sociaux pour répondre aux différents messages ou mails, c’est une activité qui me prend de plus en plus de temps. Je fais ensuite 15min d’exercices d’anglais sur Dualingo pour enrichir mon vocabulaire.
Après un verre d’eau et des ablutions rapides, je fais 30min de yoga ou de musculation, j’essaye d’alterner. J’ai un travail très statique le reste de la journée, ces 30 minutes sont devenues obligatoires pour ne pas avoir mal au dos.
Ensuite, je prends un certain temps pour faire la liste de mes objectifs dans mon Bujo et établir les priorités.
La suite du programme se partage entre editing des photos, montage des vidéos, préparation des projets, dessin, échange avec les différents partenaires, gestion de mon entreprise, divers RDV, couture, bricolage, poste de stories...
Avec mon mari on essaye de se garder une heure de pause le midi pour cuisiner et manger ensemble, souvent j’en profite pour répondre aux nouveaux messages.
L’après-midi, je continue mes différents projets et vers 19h, je fais mon post instagram (environ tous les deux jours) suivent la réponse aux commentaires et l’échange avec ma communauté pendant environ une demi-heure. Si j’estime ne pas être en retard dans mon travail, je prends la soirée pour du loisir (en continuant de répondre aux messages tout de même!) En ce moment par exemple, je suis des cours passionnants sur la photographie culinaire!
Le week-end est consacré aux prises de vue que je ne peux pas faire seule, on passe souvent le samedi à faire des photos et des vidéos et s' il nous reste du temps le dimanche on jardine ou on fait des travaux dans la maison!
Ce programme peut sembler infernal, où sont réellement les moments pour souffler? Être à son compte, travailler pour les réseaux sociaux et faire un métier-passion sont trois paramètres qui rendent très difficile la dissociation entre vie privée et travail. Les deux sont intrinsèquement liés pour ma part, j’espère arriver à trouver un bon équilibre par la suite!
- Un "accessoire magique" fétiche ?
Ma baguette! Bois de poirier, crin de licorne, 29,8 cm fabriqué par @koestlers_fine_wands
maître en fabrication de baguettes magiques, à Groschlattengrün en Allemagne.
- Quels sont vos projets pour l’avenir (proche ou plus lointain)?
J’ai quelques projets top secret qui sont en cours avec des marques de tissus ou de patrons, mais mon plus gros programme en ce moment c’est la création de packs de tutoriels Photoshop, Couture, DIY, BUJO, gestion des réseaux sociaux, pour que chacun puisse apprendre à faire par soi-même!
- Auriez-vous un dernier mot pour nos lecteurs?
Oser accepter qui on est et pas ce que l’on nous dit d’être demande un peu de courage mais, une fois les premiers pas faits dans cette direction, les autres seront beaucoup plus faciles à faire.
S’autoriser à rêver et voir la magie qui nous entoure c’est accessible à tout le monde et ça change la vie, vraiment. Comme dirait Dumbledore, on peut trouver le bonheur même dans les moments les plus sombres… Il suffit de se souvenir d’allumer la lumière.
Instagram : @griisette
https://www.instagram.com/griisette/?hl=en
À ce jour, Rowling n'est pas sûre de ce qui lui a donné l'idée de Harry Potter. L'histoire raconte que l'idée lui est venue dans un train reliant Manchester à Londres, et qu'elle est entrée dans son esprit sous la forme d'une courte phrase : "Un garçon qui ne sait pas qu'il est un sorcier va à l'école des sorciers."
Les idées ont fusé dans sa tête pendant tout le reste du voyage et se sont transformées en une série de sept livres lorsqu'elle est arrivée à son appartement de Clapham Junction. "Je ne pense pas m'être jamais sentie aussi excitée", a-t-elle déclaré dans une interview accordée à Oprah en 2010. "Je me suis dit : "J'adorerais écrire ça." "Tout au long des cinq années suivantes, Rowling écrira Harry Potter et la pierre philosophale par petits fragments sur des bouts de papier, qui finiront par se transformer en feuilles à main levée. Alors que s'accumulent les morceaux de papier contenant les premières bribes de Harry Potter, les ennuis de Rowling commencent. En décembre 1990, sa mère meurt d'une sclérose en plaques. Cette perte plonge Rowling dans une spirale d'émotions: remplie de dépression, de confusion et de regret de ne pas avoir partagé Harry Potter avec sa mère. Après avoir vu une annonce dans le Guardian promouvant l'enseignement de l'anglais à l'étranger au Portugal, elle décide de quitter le Royaume-Uni pour vivre dans la ville côtière de Porto. "Au moins la moitié du voyage de Harry est un voyage pour faire face à la mort sous ses nombreuses formes, ce qu'elle fait aux vivants, ce que cela signifie de mourir, ce qui survit à la mort - c'est là dans chaque volume des livres", a-t-elle déclaré dans son interview avec Oprah. "Les livres sont ce qu'ils sont parce qu'elle est morte. Parce que je l'aimais et qu'elle est morte. C'est pourquoi ils sont ce qu'ils sont."
C'est au Portugal que Rowling a rencontré son ex mari. Quelques mois plus tard, elle divorce et retourne au Royaume-Uni, cette fois en Écosse, avec sa fille et les trois premiers chapitres de Harry Potter et la pierre philosophale, qu'elle avait terminés à Porto. Elle arrive à Édimbourg dans une situation précaire, récemment divorcée et toujours aux prises avec la même dépression qui l'avait suivie pendant son séjour au Portugal. Rowling parle souvent de cette période de sa vie, qu'elle considère comme son point le plus bas. Aussi sombre qu'ait été cette période, Rowling a utilisé ses échecs comme des munitions pour réussir. Ayant du mal à payer le loyer de son appartement, elle commence à passer ses journées au Nicholson's Cafe ou à l'Elephant House, deux cafés du centre d'Édimbourg. Avec sa fille à ses côtés, elle a continué à écrire jusqu'à ce qu'elle ait un manuscrit complet.
Finir le livre n'était que le début. Rowling a maintenant un roman, mais il lui faut un éditeur. Sa première tentative se solde par un refus, tout comme la deuxième et la troisième. La conviction qu'elle a une histoire que les gens liront, malgré ce que les éditeurs lui disent, la pousse à continuer. Elle a soumis sa candidature à un quatrième, un cinquième et un sixième éditeur, mais n'a reçu que des réponses négatives. Il lui a fallu treize essais pour que Harry Potter and the Sorcerer's Stone soit accepté par un éditeur. The Sorcerer's Stone est sorti sur les étagères le 26 juillet 1997, avec un succès immédiat. Du jour au lendemain, Rowling est catapultée de son petit appartement d'Édimbourg à la reconnaissance mondiale.
Dans ce monde fantastique qu'elle crée, ses personnages sont si réels et si faciles à identifier que chacun peut, d'une manière ou d'une autre, s'identifier à l'histoire qu'elle raconte. Rowling a également créé un langage pour accompagner son monde fantastique, les sorciers devant bien sûr avoir leur propre langage et argot, ainsi que leurs propres créatures. Ces mots sont devenus des blagues dans les émissions de télévision et les films, ainsi que des mots de tous les jours pour les fans des romans et des films, ils ont fait leur chemin dans le vocabulaire quotidien des gens. "Partout dans le monde, des mots comme "Dursley" et "Quidditch" enrichissent désormais les vocabulaires et occupent des catégories permanentes de l'imagination, conjurant leurs sortilèges hypnotiques." (p. 1 Baggett et Klein) En mars 2003, "Le dictionnaire Oxford a déclaré que le mot "muggle" serait ajouté à son texte. La définition se lit comme suit : "Muggle (nom) ou Moldus en français, dans la fiction de J.K. Rowling, une personne qui ne possède pas de pouvoirs magiques. Par conséquent, dans les utilisations allusives et étendues, une personne qui manque d'une ou de plusieurs compétences particulières, ou qui est considérée comme inférieure d'une certaine manière.
Le premier livre de la série Harry Potter, Harry Potter et l'école des sorciers, rebaptisé Harry Potter et l'école des sorciers pour l'édition américaine, a été publié en Grande-Bretagne en juin 1997. Le livre a connu un grand succès non seulement auprès des enfants mais aussi des adultes. En juillet 1998, une suite a été publiée, intitulée Harry Potter et la Chambre des Secrets. Le troisième livre de la série, Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban, est publié en décembre 1999. L'été suivant, les trois premiers livres Harry Potter avaient rapporté environ 480 millions de dollars en trois ans, avec plus de 35 millions d'exemplaires imprimés en 35 langues.
Sorti simultanément au Royaume-Uni et aux États-Unis, Harry Potter et la Coupe de feu a été publié le 8 juillet 2000. Ce roman a battu tous les records de vente en se vendant à 372 775 exemplaires le premier jour de sa sortie au Royaume-Uni et à 3 millions d'exemplaires dans les 48 premières heures aux États-Unis. Bien que Rowling ait démenti les rumeurs de blocage de l'écrivain, Harry Potter et l'Ordre du Phénix, cinquième livre de la série, est sorti trois ans plus tard, suivi de Harry Potter et le Prince de sang-mêlé en juillet 2005. Ce sixième volet, s'est vendu à 6,9 millions d'exemplaires aux États-Unis au cours des 24 premières heures. Harry Potter et le Prince de sang-mêlé a été le plus grand succès de l'histoire de l'édition.
Le septième et dernier livre de la série Harry Potter, Harry Potter et les reliques de la mort, est sorti en juillet 2007. Il a été le livre le plus commandé à l'avance dans les librairies Barnes & Noble et Borders et sur Amazon.com.
Aujourd’hui, un demi-milliard de livres Harry Potter ont été vendus. En moyenne, cela signifie qu'une personne sur quinze dans le monde possède un livre Harry Potter. Les 500 millions de ventes concernent les sept livres de la série et les trois volumes complémentaires, en version imprimée et en version électronique. ils ont été traduits en 67 langues (dont le grec ancien) et vendus à plus de 420 millions d’exemplaires dans 200 pays. Chaque minute, 5000 exemplaires d’Harry Potter et les reliques de la mort se vendaient (le dernier tome de la saga) !
– La série compte 199 chapitres et environ 4000 pages, pour près de 1 090 739 mots.
– 8 films ont été tirés des histoires du petit sorcier, réalisés par 4 réalisateurs et deux scénaristes. Si l’envie vous prend de vous replonger dans ceux-ci, prévoyez une vingtaine d’heures environ pour les voir en intégralité.
– La "marque" Harry Potter est estimée aujourd’hui à plus de 24 milliards de dollars.
– La fortune de J.K. Rowling, s’élèverait à 1 milliard de dollars. Elle est devenue la 1ère femme milliardaire, et est deux fois plus riche que la reine d’Angleterre.
L’adaptation de la saga au cinéma a généré 7,68 milliards de dollars dans le monde, ce qui en fait la franchise la plus lucrative de l’histoire du cinéma, devant les films James Bond et la saga Star Wars. Et si on ajoute les recettes engrangées par Les Animaux Fantastiques, les aventures magiques de l’univers de Harry Potter cumulent plus de 8,5 milliards de dollars.
Les romans de la saga ont été traduits dans 80 langues, dont le latin, le grec, l’hébreu, le mongol et le breton, pour satisfaire les fans du monde entier. La dernière en date est la traduction en scots, une langue germanique parlée en Écosse et dans le nord de l’Irlande.
Parisienne | Patineuse sur glace professionnelle et aerialiste en cerceau aerien | Web Journaliste... En savoir plus sur cet auteur Dernier week-end des vacances. C’est la rentrée et nous nous l’affrontons tous en traînant nos galoches, ne sachant pas trop de quoi elle sera faite. Il y a un an, nous avions encore l’espoir que les problèmes et autres difficultés liés au Covid-19...