À l'heure où «l'Obamania» bat son plein, pourquoi ne pas dire tout le bien que l'on pense de George W. Bush, sinon des huit années où il eut à batailler contre le terrorisme ? Un
certain nombre de fausses évidences courent, en effet, sur le compte de l'actuel président.
La première de toutes est en train de se dissiper sous nos yeux : non seulement la destruction du
régime baasiste irakien n'a pas été un échec pour les États-Unis, mais c'est même en train de devenir un franc succès. Tout d'abord, parce que Saddam Hussein avait bel et bien organisé, à partir
de ce qui lui restait d'appareil d'État irakien, un soutien sans faille à des opérations terroristes que l'Amérique ne devait pas tolérer davantage. Ensuite, parce que la transformation actuelle
de
Adler félicite Bush pour l'Irak. C'est mérité. Le malheur, c'est qu'il le loue aussi pour sa
gestion du dossier iranien - alors que celle-ci est pour le moins bancale, si ce n'est catastrophique.
Adler pense toujours, et depuis 2004 au moins, que les mollahs iraniens choisiront la voie modérée et renonceront au dernier moment à la puissance nucléaire. Il le répète
dans sa récente chronique, malgré l'énième refus iranien de se plier aux exigences des Occidentaux. Vous avez dit aveuglement ?
C'est le grand problème des "réalistes" : ils ne sont jamais connectés à la réalité.