Pourquoi les femmes sont elles absentes de nos manuels d’histoire ? S’agit-il d’un oubli, d’une omission, voire carrément d’un effacement volontaire ? À travers ce roman, l’autrice propose une relecture chronologique et radicale de l’histoire, de la préhistoire jusqu’à nos jours, redonnant une voix et une place à ces femmes « oubliées »… la place qu’elles méritent et pas seulement celle que les hommes ont bien voulu leur donner.
Appuyant cet éclairage féminin sur un travail de recherche rigoureux et saupoudrant le tout d’un ton léger et délicieusement cynique, Titiou Lecoq livre un récit accessible et didactique, qui démontre que les droits des femmes n’ont pas toujours progressé au fil des siècles, bien au contraire, et que leur combat est encore loin d’être terminé.
En retirant le féminin des métiers exercés de son dictionnaire et en décidant que le masculin l’emporterait toujours sur le féminin pour l’accord des adjectifs, l’Académie Française aura également contribué à asseoir la supériorité du genre masculin… jusque dans cette belle langue que l’autrice utilise à merveille pour nous démontrer le contraire.
Les grandes oubliées : pourquoi l’histoire a effacé les femmes, Titiou Lecoq, L’Iconoclaste, 325 p., 20,90€
Ils (et surtout elles) en parlent également: Olivia, Fanny, Moka, Catherine, Ally, Marie-Eve, Liza, Eve, Des pages et des lettres, Votre fille chérie, Ô Grimoire, Topobiblioteca, Itzamna Librairie, Branchés culture
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