Savoir si nous devons suivre ce chemin dont le but est nulle part, ce chemin ensablé d’orages, noyé par endroits des marais de peines où nous glissons, où nous souffrons la noyade, la morsure des bêtes dans le grand velours noir de l’eau indéchirable. Mais ce chemin affleure à la lumière entre deux vases.
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Luc Dietrich (1913-1944) – Poésies (Editions du Rocher, 1996)