Regarde-moi est un projet de court-métrage d'animation, réalisé par Fabrice Garcia-Carpintero, développé en collaboration avec le studio d'animation Mana et son fondateur Nicolas Toujac.
Projet lauréat Talents en court au festival international du film de Contis, 2020 ; lauréat Talents en court du Jamel Comedy Club, 2020 ; sélectionné à la pitch session de l'APPA au festival de l'Ecrit à l'Ecran, 2021 ; sélectionné à la pitch session de la FJPI au festival Paris Courts Devant 2021.
Pitch :
Célian, jeune enfant Asperger de 6 ans, partage son temps entre une réalité rude et glauque, et une imagination foisonnante et décousue dans laquelle il se réfugie. Un événement va un jour venir perturber son quotidien, le poussant à prendre une décision autonome, tout en respectant au mieux les consignes parentales. Il partira à l'aventure, seul, au péril de sa vie.
Synopsis :
Célian est un jeune autiste de haut niveau, aux comportements compulsifs marqués, mais qui comprend et s'exprime correctement. Son regard ne croise jamais le regard des autres et ses mouvements sont secoués de « flapping », battements rythmés et désordonnés des mains, des bras et des jambes, par excès de tonus. Sa perception tactile, auditive et visuelle du monde qui l'entoure est différente. Il vient d'avoir 6 ans et connaît déjà tous les rouages de l'anatomie humaine, depuis l'atome qui constitue chacune de nos molécules jusqu'à la place de l'Homme dans l'Univers, en passant par l'évolution, la géologie, la chimie, etc. Bien entendu, ces informations ont tendance à se percuter dans sa petite tête, Célian n'a que 6 ans, il lui arrive souvent de mélanger la réalité et la fiction. Chez lui, quand sa maman travaille, son quotidien est partagé entre la télévision, qui l'abreuve incessamment d'informations, et les coups de gueule d'un père sans emploi qui ne comprend pas son fils et qui préfère le mettre devant un écran, plutôt que de répondre à toutes ses étranges questions.
Pour arrondir les fins de mois, le père trafique un peu de cannabis, et ne s'en cache pas, découpant les plaquettes de résine dans son salon, devant son fils. L'homme va toutefois rencontrer un problème. Et Célian, laissé seul, va sortir de chez lui, prendre la route à ses risques et périls, pour parcourir les quelques centaines de mètres qui le séparent de sa maman, qu'il doit absolument prévenir, à sa façon...
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