Je vide la bile de mes poches
Pour que rien ne freine
L’élan vers ce « contre-ciel »
Ni vos cris en suspension
Ponctuant la route du malheur
Ni ce goutte-à-goutte d’un vert de brume
Qui cogne sur mon crâne
Fait remonter la vase
Et son cortège de puanteurs
La terre elle-même se dérobe
Et là, au centre du fleuve
Ma vie stagnante
Îlot idéal d’où je contemple mes peurs
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