Intrigués par la présence de cette voiture roulant avec un pneu crevé, les militaires avaient tenté de la contrôler mais son conducteur avait réussi à prendre la fuite en abandonnant son butin et sa cagoule. Les analyses ADN effectuées sur cette cagoule avaient permis d'identifier Marco Di Caro, inscrit au fichier national.
Par ailleurs, il était surveillé depuis sa libération conditionnelle en novembre 2007 pour son appartenance à une mouvance islamique radicale à laquelle il avait adhéré en prison. A Flayosc il était hébergé par une visiteuse de prison.
Marco Di Caro avait également été condamné à 19 ans de réclusion pour "vol avec séquestration, meurtre, complicité" le 20 septembre 2000 par la cour d'assises du Var. Il lui était reproché sa participation dans l'exécution d'Henri Diana un Hyérois considéré comme un membre du milieu.
Compte tenu de son lourd passé judiciaire, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.