La laideur côtoie souvent la beauté.
Non je ne parle pas des gens riches qui se tapent de jeunes goldiggers et de vieux pervers.
Quoiqu'ils y seront. Dès le premier.
Woody Allen a été un de mes favoris très longtemps. "We love your films, Especially the early funny ones" lui disent
Peu importe sa vision de la chose, après des beautés comme Love & Death, Annie Hall, Manhattan, Crimes & Misdemeanors ou Blue Jasmine, il y a très certainement une laideur qui rôde autour du vieux Koningsberg.
Walt Disney a été immense pour le cinéma, le monde de l'animation et le monde du divertissement en général. Il est une icône majeure de la culture nord-américaine. Encore aujourd'hui, l'empire dont il est la source est une machine à sous et à bonheur tout à fait extraordinaire. Des rumeurs sur sa vie privée se sont multipliées avec les années. Fumeur indomptable, il est décédé en 1966, avant même la création complète et finie de EPCOT Center, et à seulement 65 ans, d'un cancer du poumon. On le disait antisémite. Ce qui est faux. Il n'était qu'indifférent à tout ça. Enfin... il a fait visiter ses studios à la cinéaste Nazi Leni Riefenstahl, un mois après la Nuit de Cristal. Ce qu'il ne savait probablement pas, les moyens de communications n'étant pas les mêmes en 1938. Le très talentueux animateur de Disney Art Babbit, qui détestait Disney de toutes ses pores, disait aussi qu'il avait bien des défauts mais que l'antisémitisme n'était pas du tout dans ses gênes et qu'il aurait été heureux de l'haïr pour cette raison, mais non. Toutefois restant très ami de gens ouvertement antisémite, Walt ne s'aidait aucunement à dissiper les doutes. Et il avait assisté à plusieurs réunions aux idées nazies. Disney n'était pas connu comme raciste, mais engageait assez peu de noirs et a utilisé des termes comme pickanninny et nigger pile dans les réunions. Et quand il a ouvert Disneyland, les Japonais étaient considérés comme "honorary white". Il était relativement misogyne, ne faisant pas confiance aux Femmes (ni aux chats) et en engageait aucune avant tard dans sa vie. Et surtout pas en création, ce qu'il interdisait par écrit.
Il a émerveillé le monde entier. Il a révolutionné le monde du divertissement, a créé un royaume Mais il y avait un petit fond merdier dans sa personnalité.
Parlant d'Eric Clapton, il n'est pas le plus éclairé des individus. Guitar God disent plusieurs. Sans contredit archi talentueux guitariste de la double manche comme de l'acoustique et de la "simple" Fender Stratocaster sur laquelle il joue parfois de la Wah Wah, il est certes un artiste marquant des années 60 à nos jours, un virtuose de la guitare. Toutefois, la liste de lecture que je lui ai accordée dans ma bibliothèque musicale sur mon téléphone, je l'ai baptisée God is a Bigot. La raison? son élan raciste de 1976. Oh! il était lourdement intoxiqué, se défend-il. Ça n'excuse pas la nature des propos qui ne sont pas sortis de sa bouche nécessairement improvisés. Il marinait de telles pensées depuis un certain temps, très assurément. Il a invité le public étranger, venant d'ailleurs, à s'identifier dans la foule, pour ensuite leur dire "de retourner d'où ils venaient" et que personne en Angleterre ne voulaient d'eux, qu'ils n'étaient pas les bienvenus. Il n'y a pas vraiment eu d'excuses de ses propos racistes, plutôt une défense. Celle du gars sous l'effet des substances. De plus, depuis le début de la pandémie, il n'est pas du bon côté de la vaccination. Sans dire qu'il serait vacciné/double vacciné, lui-même, il prêche pour la non discrimination envers les non vaccinés, et demande sans cesse qu'on lève les mesures sanitaires pour remplir les salles de spectacles à nouveau maintenant. Maintenant qu'Omicron ravage le monde...
Il demande qu'on appuie Van Morrison, qui, lui aussi ne pense qu'à son portefeuille et qui a même écrit des chansons anti-mesures sanitaires. De la maturité au gallon.
En 2022, je prends la résolution, mature, de moins me concentrer sur les aspects négatifs de cette planète.