Champion du monde du développement intelligent, le Bouthan faisait déjà le buzz il y a 15 ans en instaurant le mesure du bonheur national brut dans les statistiques officielles de développement, contrastant avec nos indicateurs nationaux largement dépassés.
Lors de la dernière COP26 à Glasgow, ce petit royaume s'est associé avec le Suriname et Panama pour former le club très restreint des pays non pas émetteurs mais absorbeurs de carbone, à savoir qu'ils présentent annuellement un bilan carbone négatif, ou plutôt très positif pour l'état actuel de la planète, principalement grâce à de grandes étendues surfaces boisées et naturelles qui compensent largement les émissions de chacun de ces petits états.
« Nous montrons au monde entier ce qu’il est possible d’accomplir si nous mis mettons la volonté politique », a déclaré Sonam Wangdi, secrétaire de la Commission nationale de l’environnement, lors d’une interview accordée à la Fondation Thomson Reuters dans le cadre des négociations climatiques des Nations unies à Glasgow.
Un mouvement initié dans les années 70 par le roi Jigme Singye Wangchuck, véritable précurseur qui mit alors l'accent sur le développement rural, la préservation de la nature et des forêts. Une stratégie payante à long terme !
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