Critiques Séries : Firebite. Saison 1. Episode 3.

Firebite // Saison 1. Episode 3. We Don’t Go Down.

Au fil des épisodes, Firebite étend son univers et nous offre des séquences assez gore. La scène d’ouverture de cet épisode est gore à souhait et représente aussi ce que j’attendais de la série depuis le début. Ce n’est pas la première fois qu’il y a du sang et des morts mais cette séquence d’ouverture est rythmée comme il se doit. Cela me fait penser à d’autres séries et à un truc proche de ce que Robert Rodriguez pouvait faire dans les années 90. Dans cet épisode, Tyson et Shanika trouvent Jalingbirri mort et leur maison détruite par le roi des Vampires. Si Tyson veut s’enfuir, Shanika veut en finir et notamment retrouver sa mère qui a été gardée en vie comme une perfusion sanguine pour nourrir les vampires. D’un point de vue purement dramatique la saison continue de développer la relation entre les deux héros comme une relation complexe. Les deux n’ont pas le même point de vue et cela rappelle ce que Jalingbirri disait dans l’épisode précédent sur les Blood Hunters : ils ne travaillent pas ensemble.

Mais pour le bien de Firebite, l’histoire est différente mais cette relation complexe donne aussi à la série son sens et son intérêt. Visuellement la série continue de m’impressionner car si la scène d’introduction est efficace, le reste de l’épisode nous plonge dans le côté sombre de Firebite tout en créant des moments étonnants par moment. Le début est un peu lent au démarrage parfois mais après trois épisodes la série a su trouver son propre rythme et il s’avère bien plus efficace que je n’aurais pu l’imaginer. Il y a aussi par moment un côté 30 Jours de Nuit dans Firebite dans cette ambiance sombre et féroce. Plutôt que de se désintégrer comme dans d’autres séries de vampires, ici ils restent des corps livides et bien dégueulasses.

Bien entendu Firebite n’a pas encore tout révélé de son propre univers mais l’introduction du roi des Vampires a permis de créer des enjeux dans l’épisode précédent qui se poursuivent dans cet épisode. Il y a des moments où Firebite semblent déterminée à accélérer les choses sans pour autant le faire. Ce sentiment de frustration donne envie de voir la suite. Certains dialogues ne sont pas exceptionnels mais cela participent à cette ambiance un brin série B par moment qui sied bien à la série. Thornton (réalisateur des trois premiers épisodes et directeur de la photographie également) parvient avec ses collaborateurs à concilier les tons et les humeurs de chacun de façon juste. Firebite continue donc d’être une agréable surprise qui a du potentiel.

Note : 6.5/10. En bref, Firebite retourne la situation et comprend l’urgence de son récit. Le duo de héros est toujours agréable à suivre et l’univers tant visuel que dramatique est suffisamment palpitant pour donner l’envie de revenir.

Disponible sur AMC+ aux Etats-Unis. Prochainement en France