Meilleur vœu pour 2022 !

Publié le 02 janvier 2022 par Patriceb @cestpasmonidee
Pour cette nouvelle année qui s'ouvre, je serais bien en mal d'émettre une prédiction (autre que celle esquissée hier), aussi me contenterai-je de formuler un « simple » vœu : que le secteur financier, établissements historiques et startups confondus, se mette sérieusement à accompagner l'indispensable transition écologique du monde.
Il n'est pas question, comme la facilité nous y entraîne fréquemment, de considérer que les efforts à réaliser en matière de préservation de l'environnement ressortent uniquement de décisions politiques ou d'agissements des entreprises. Chaque individu, surtout dans les pays riches, porte une part de responsabilité et devrait prendre sa place dans la bataille. Cependant, les institutions financières, en particulier, se trouvent dans une position idéale pour aider à concrétiser les changements de comportement.
Comme toute organisation, elles ont une obligation (d'abord morale, en attendant qu'elle devienne légale) de se préoccuper de leur propre empreinte environnementale. Mais, en étant au cœur des moindres mouvements d'argent qui régissent les choix économiques du quotidien, elles disposent également d'un pouvoir d'influence incomparable sur les pratiques de leurs clients, grand public ou professionnels. Là se situe probablement le défi le plus important – et le plus impactant – qu'elles devraient relever à court terme.
Comme dans le domaine du bien-être financier (ma deuxième passion), la présence constante des services bancaires dans nos vies, aujourd'hui matérialisée par une application mobile au fond de nos poches, offre l'opportunité, à tout instant, de partager des conseils éclairés et ainsi d'orienter nos priorités, de manière plus ou moins subtile, par exemple grâce à des « nudges » (sortes d'encouragements psychologiques indirects) ou par l'intermédiaire de promotions et autres récompenses matérielles.
Suggérer des commerces de proximité éco-responsables en substitution aux grandes chaînes de distribution fréquentées habituellement (un peu comme le propose Novus ou la MAIF), préconiser des modes d'épargne et d'investissement finançant aussi directement que possible des projets verts (cf. ABN AMRO ou Citizens), accorder des conditions avantageuses sur les opérations intégrant un volet de RSE… Voilà quelques pistes qui méritent d'être explorées, approfondies, développées, généralisées…
La demande n'est peut-être pas extrêmement pressante actuellement mais la pression va certainement croître régulièrement au cours des prochains mois : progressivement, toutes les entreprises se verront bientôt enjointes de démontrer leur engagement opérationnel dans la lutte contre le réchauffement climatique. Celles qui se contenteront de belles paroles seront rapidement balayées tandis que celles qui aident aussi leurs clients à prendre leur part au combat global gagneront une occasion de faire la différence.
Je vous souhaite une excellente année 2022 !