La correspondance d’André Gide s’étend de 1888 à sa mort, en 1951. Elle compte à ce jour, plus de 28 000 lettres, sans compter celles de ses correspondants, environ 2300, sans non plus compter celles qui sont dispersées dans les bibliothèques, celle qui apparaîtront un jour, selon la bonne volonté des ayants-droits, celles que l’on retrouvera dans le secret des salles des ventes. Bref, soixante ans après sa mort, « c’est plus d’une centaine de correspondances qui ont été publiées, en volumes ou en revues », écrit Pierre Masson dans son Avant-propos, à un ouvrage de lettres choisies, qu’il a rassemblées, et commentées. Cette chronique est parue dans le numéro 35 de Livr'arbitres, en septembre 2021. La voici désormais en accès libre dans l'Ouvroir.