En rentrant du bureau ce soir-là, victime de nausées et de douleurs plus fortes qu’à l’accoutumée, elle s’est assise dans le canapé du salon, fourbue et lasse. À son mari plongé dans la lecture d’un journal, elle a dit qu’elle voulait voir les ours polaires avant de mourir. Son époux n’a pas levé les yeux du journal, rétorquant qu’on ne pouvait être sûr de rien et que si ça se trouvait, le paradis était rempli d’ours polaires. Avant de demander ce qu’on allait manger au diner.