Florilège de quelques vins bus pendant les « fêtes », en famille et sans prise de note.
Alsace Grand Cru, Eichberg Pinot Gris 2017, Paul Ginglinger: un gris élevé sur une belle aromatique exotique, une impression de « demi-sucre », de la longueur. Excellent
Aloxe Corton 2017, domaine Rapet père et fils: un vin terrien mais élégant, des tannins avec du relief, une aromatique sur des notes fumées, une belle corpulence. Un pinot musclé, mais pas au détriment du fruit. Excellent
Chiroubles, 2017, Jean-Louis Chapuy : un gamay sérieux et bien né. Gouleyant certes, mais une construction équilibrée, de fins tannins, une fraîcheur finale et une empreinte glycérinée. Très Bien ++
Chablis, Premier Cru les Lys 2015, Cave de la Chablisienne: derrière les marqueurs chablisiens, un vin sur la puissance et l’opulence, une tension salivante, un enrobé de belle définition. Très Bien (+)
Madiran, cuvée Prestige 2013, château Viella : un tannat assez quelconque. Peu d’intérêt. Bof
Porto, LBV 2011, Quinta do Noval: puissance ultime pour ce bébé. Notes profondes de fruits noirs et d’épices. Tannins épicés en bouche, allonge et intensité. Excellent (+)
Chassagne-Montrachet, Premier Cru la Romanée 2008, château de la Maltroye: un vin sans profondeur, sans structure. Plat, manquant terriblement de chair. Bof
Chassagne-Montrachet, Premier Cru la Romanée 2008, Paul Pillot: charmeur, une pointe grillée / d’amers fins, une bouche bien construite, du volume, de la puissance, un côté minéral très marqué, sapide. Longue empreinte sur les classiques du Chardonnay. Excellent
Quelle différence entre deux vins de la même année, provenant du même climat, mais de deux vignerons différents !
Une très belle année 2022 s’annonce …
Bruno