Ethan Moïse n’est pas étranger à la construction de caméras. Au fil des ans, il a créé une série de Caméras à main 4×5, appareils photo moyen format et Caméras panoramiques 35 mm-mais pour sa dernière création, il a décidé d’aller grand, vraiment grand. Au plus fort de la pandémie, Moïse a entrepris de recréer l’emblématique de Polaroid Caméra 20×24, capable de produire des images de 20 pouces de large et 24 pouces de haut.
« Polaroid a construit les appareils photo Polaroid 20 × 24 d’origine pour des démonstrations et pour la publicité de produits plus petits », explique Moses. Mais l’appareil photo était également populaire auprès de photographes et d’artistes célèbres. Les énormes morceaux de films Polaroid utilisés par des gens comme William Wegman, Andy Warhol, Chuck Close, Mary Ellen Mark et Elsa Dorfman ont cessé d’exister en 2017, la même année que Jean Reuter a annoncé qu’il fermait le studio 20×24 à Manhattan. Mais cela n’a pas découragé Moïse. Sa solution ? Pour construire un appareil photo personnalisé 20 × 24 qui enregistre des impressions positives directement sur un grand morceau de papier photo.
En cours d’utilisation, Moses charge le papier photo, effectue une exposition, puis verse la chimie directement dans le support de film, lui permettant de faire le positif direct sans avoir besoin d’une chambre noire. « Je n’ai certainement pas inventé d’énormes caméras, mais je pense que je suis le premier à inventer un support de film qui a un déflecteur de lumière comme un réservoir de développement à la lumière du jour afin que vous puissiez traiter directement dans le support sans chambre noire. Ensuite, dans un environnement relativement incontrôlé, vous pouvez simplement retirer le dos de l’appareil photo, le poser sur une table, verser un litre de chimie et le secouer.
Le mois dernier, Moses a voyagé de son domicile à Albuquerque, Nouveau-Mexique à Brooklyn, New York, et a fait équipe avec Kyle Depew de Appareil photo de Brooklyn d’offrir des séances de portrait et des ateliers à Wyckoff Windows Studio. Les deux premiers week-ends se sont immédiatement vendus, suivis d’un troisième week-end supplémentaire.
« À Albuquerque, si je fais cela, j’ai sept personnes qui se présentent dans mon jardin et je les connais toutes », explique Moses. «Mais ici, c’était vraiment une chose incroyable de voir combien de personnes se sont présentées. Les gens venaient de Seattle. Un gars a laissé sa femme sous caution pendant une journée pendant sa lune de miel pour venir à l’atelier. Quelqu’un est venu du Minnesota.
Ici, Moses nous parle du processus de fabrication de l’appareil photo et de ce que c’est que de tourner.
D’où est venue l’idée de construire cette caméra 20×24 ?
Il y a environ 20 ans, j’aimais beaucoup la lecture photo.net et le gars qui l’a dirigé, Phillip Greenspun, son avatar était un portrait 20 × 24 tourné par Elsa Dorfman lui montrant ainsi qu’un gros chien blanc. C’était super. Et c’est un grand regret de ma vie de n’avoir jamais dépensé l’argent et d’avoir fait faire mon portrait par Elsa Dorfman alors qu’elle était encore en vie. J’ai toujours eu ça dans la tête.
Sur le Podcast de caméra fait maison, nous en parlions et des défis de faire des caméras auto-développantes, comme le Caméra boitier afghane. Nous nous sommes donc lancé le défi de commencer à travailler sur ces caméras auto-développantes. Et à un moment donné, nous avions travaillé sur suffisamment de ces projets, perfectionnant le processus, que j’ai pensé que nous pourrions peut-être utiliser les connaissances pour reproduire l’expérience Polaroid 20 × 24. Filmer avec un appareil photo 20×24 est un procédé intéressant, mais qui veut un négatif 20×24 ?
Quand a commencé le processus de construction ?
C’est l’une de ces caméras que je voulais construire parce que je voulais l’utiliser et voir ce qu’elle pouvait produire. Et il s’avère qu’il faut des portraits réel agréable. Quoi qu’il en soit, pendant la pandémie, coincé dans mon garage, j’ai acheté une découpeuse laser de la taille d’une voiture. Tout d’un coup, je pouvais couper des pièces pour cette chose. Pendant cinq mois, je ne faisais que dessiner, faire de la CAO, couper, coller et visser. Et je pense que cette version actuelle est à peu près la septième itération de la caméra. Habituellement, je construis un tas de caméras, en commençant par un prototype. Je vais voir ce qui ne fonctionne pas, le laisser sur la table et en construire un tout nouveau jusqu’à ce que je fasse les choses correctement.
Mais cette chose, c’est juste trop gros. J’en construisais un et je me disais : “D’accord, je veux faire ce changement”, mais cela signifierait alors démonter la caméra. Pendant un moment, je n’avais pas d’appareil photo fonctionnel, je n’avais tout simplement pas d’espace.
Quelles ont été certaines des choses que vous avez dû résoudre lors de sa construction ?
Oh mon Dieu, tout. La caméra contient un tas de systèmes différents. Il dispose d’un système de rails, d’un système de mise au point, de série avant et arrière et d’un système de pliage popup qui devrait être assez rigide. Les soufflets ont chacun nécessité un dépannage. J’ai peut-être 150 pages de dessins à la main avant tous les fichiers CAO, montrant à quel point les rails fonctionnent.
Le vrai terrible était le soufflet, cependant. J’ai construit des centaines de soufflets pour les caméras 4×5. Vous les construisez simplement à plat sur une table. Mais quand vous posez cette chose à plat, elle mesure 14 pieds sur 17 pieds. Mon pote Joe et moi avons essayé de construire ça, et c’était comme si nous essayions de faire des pompes à une main et d’utiliser de la colle en aérosol avec l’autre main. Aucun de nous n’est en forme, il fait 100 degrés et nous sommes allongés dans mon allée à Albuquerque. C’est devenu un tel gâchis si rapidement. J’ai passé une autre semaine à construire cet obélisque géant en forme de soufflet. Pendant six heures d’affilée, j’ai juste collé du tissu ensemble et découpé des côtes au laser, des centaines d’entre elles.
C’était la première fois que l’appareil photo sortait dans la nature, comment les gens ont-ils réagi pendant les séances de portrait ?
Les gens ont été super dedans. C’était vraiment sauvage. Je suis habitué à une vie où personne ne s’intéresse à ce qui me passionne énormément. Mais ici, je pense que les gens sont plus enthousiastes que moi à propos du gros appareil photo, et je l’ai construit. J’ai consacré cinq mois de ma vie à sa construction. Les gens adorent le tour de magie, je pense. C’est une nouveauté, pour nous et pour tout le monde. Ce que nous avons découvert, c’est que de temps en temps, cela fait de très belles photos avec un look vraiment unique. La chose évidente à faire, ce sont des portraits, voire un photomaton. Vous pouvez en faire beaucoup, ils sont assez amusants. Tout le monde est différent et beau à sa manière. Et c’est tellement bien adapté aux portraits. Il a une très faible profondeur de champ, donc le sujet doit être vraiment immobile. Il est vraiment difficile de fonctionner à la lumière du jour, donc les lumières stroboscopiques le rendent beaucoup plus facile.
Quelle est votre configuration stroboscopique avec la caméra ?
J’ai ces têtes et packs Speedotron des années 90. Ils étaient les plus puissants de l’époque du cinéma. C’est ce que vous utiliseriez pour éclairer un stade de basket-ball. Quand j’allume un stroboscope, il y a une tonne de lumière qui passe à travers deux têtes. Le temps d’exposition est d’environ 1/60 de seconde. Je n’ai pas encore construit d’obturateur pour aucun de ces énormes objectifs. Ce que j’ai fait, c’est juste boucher l’objectif, tamiser les lumières, puis je débloque l’objectif. Je tiens un pack de gel filtrant sur l’objectif juste pour compenser les couleurs car vous n’avez pas d’étapes intermédiaires comme l’impression ou la numérisation. Et puis j’allume juste le stroboscope, et c’est essentiellement le taux d’obturation.
Quels objectifs utilisez-vous avec l’appareil photo 20×24 ?
Celui que j’aime vraiment est un objectif Lomo que j’ai acheté en Russie sur eBay il y a des années en prévision de construire un jour un appareil photo comme celui-ci. L’autre que j’ai est un APO Nikkor 600mm. Lorsque je me suis engagé avec Kyle, j’ai immédiatement commandé au Japon un autre objectif de traitement qui nous couvrirait, juste au cas où je laisserais tomber l’objectif Lomo. Je ne voulais pas avoir à attendre encore trois mois ou à chercher pendant des années sur eBay pour une telle chose. Ils sont rares et beaux. Ils ont été conçus pour les machines Xerox avant qu’il n’y ait des scanners.
Quelle est la prochaine étape pour vous et la caméra 20×24 ?
Les gens le creusent. Je vais voir où ça va. Peut-être que je ferai d’autres ateliers 20×24, mais j’ai besoin de dormir un mois. Quand je prends des photos avec, il y a trois personnes qui travaillent. Si je faisais ça à Albuquerque, je n’aurais pas la place. Mais même si j’avais l’espace, je n’aurais personne avec qui prendre des photos. Je n’aurais personne pour secouer mes plateaux. Je n’aurais personne pour charger le film. Je n’aurais personne pour saluer mes sujets. Après New York, j’ai d’abord pensé rentrer chez moi et vendre des versions miniatures de l’appareil photo. Mais tourner avec la grande version est assez amusant et beaucoup de gens préfèrent se faire photographier plutôt que d’acheter des pièces d’appareil photo ou des appareils photo obscurs.
C’est un processus différent d’un Polaroid 20×24, mais c’est un produit similaire, c’est super 2021 — c’est analogique, mais c’est aussi rapide.
Ethan Moïse collecte actuellement des fonds sur Kickstarter d’apporter ensuite son appareil photo 20×24 à Los Angeles.
Ethan Moïse n’est pas étranger à la construction de caméras. Au fil des ans, il a créé une série de Caméras à main 4×5, appareils photo moyen format et Caméras panoramiques 35 mm-mais pour sa dernière création, il a décidé d’aller grand, vraiment grand. Au plus fort de la pandémie, Moïse a entrepris de recréer l’emblématique de Polaroid Caméra 20×24, capable de produire des images de 20 pouces de large et 24 pouces de haut.
« Polaroid a construit les appareils photo Polaroid 20 × 24 d’origine pour des démonstrations et pour la publicité de produits plus petits », explique Moses. Mais l’appareil photo était également populaire auprès de photographes et d’artistes célèbres. Les énormes morceaux de films Polaroid utilisés par des gens comme William Wegman, Andy Warhol, Chuck Close, Mary Ellen Mark et Elsa Dorfman ont cessé d’exister en 2017, la même année que Jean Reuter a annoncé qu’il fermait le studio 20×24 à Manhattan. Mais cela n’a pas découragé Moïse. Sa solution ? Pour construire un appareil photo personnalisé 20 × 24 qui enregistre des impressions positives directement sur un grand morceau de papier photo.
En cours d’utilisation, Moses charge le papier photo, effectue une exposition, puis verse la chimie directement dans le support de film, lui permettant de faire le positif direct sans avoir besoin d’une chambre noire. « Je n’ai certainement pas inventé d’énormes caméras, mais je pense que je suis le premier à inventer un support de film qui a un déflecteur de lumière comme un réservoir de développement à la lumière du jour afin que vous puissiez traiter directement dans le support sans chambre noire. Ensuite, dans un environnement relativement incontrôlé, vous pouvez simplement retirer le dos de l’appareil photo, le poser sur une table, verser un litre de chimie et le secouer.
Le mois dernier, Moses a voyagé de son domicile à Albuquerque, Nouveau-Mexique à Brooklyn, New York, et a fait équipe avec Kyle Depew de Appareil photo de Brooklyn d’offrir des séances de portrait et des ateliers à Wyckoff Windows Studio. Les deux premiers week-ends se sont immédiatement vendus, suivis d’un troisième week-end supplémentaire.
« À Albuquerque, si je fais cela, j’ai sept personnes qui se présentent dans mon jardin et je les connais toutes », explique Moses. «Mais ici, c’était vraiment une chose incroyable de voir combien de personnes se sont présentées. Les gens venaient de Seattle. Un gars a laissé sa femme sous caution pendant une journée pendant sa lune de miel pour venir à l’atelier. Quelqu’un est venu du Minnesota.
Ici, Moses nous parle du processus de fabrication de l’appareil photo et de ce que c’est que de tourner.
D’où est venue l’idée de construire cette caméra 20×24 ?
Il y a environ 20 ans, j’aimais beaucoup la lecture photo.net et le gars qui l’a dirigé, Phillip Greenspun, son avatar était un portrait 20 × 24 tourné par Elsa Dorfman lui montrant ainsi qu’un gros chien blanc. C’était super. Et c’est un grand regret de ma vie de n’avoir jamais dépensé l’argent et d’avoir fait faire mon portrait par Elsa Dorfman alors qu’elle était encore en vie. J’ai toujours eu ça dans la tête.
Sur le Podcast de caméra fait maison, nous en parlions et des défis de faire des caméras auto-développantes, comme le Caméra boitier afghane. Nous nous sommes donc lancé le défi de commencer à travailler sur ces caméras auto-développantes. Et à un moment donné, nous avions travaillé sur suffisamment de ces projets, perfectionnant le processus, que j’ai pensé que nous pourrions peut-être utiliser les connaissances pour reproduire l’expérience Polaroid 20 × 24. Filmer avec un appareil photo 20×24 est un procédé intéressant, mais qui veut un négatif 20×24 ?
Quand a commencé le processus de construction ?
C’est l’une de ces caméras que je voulais construire parce que je voulais l’utiliser et voir ce qu’elle pouvait produire. Et il s’avère qu’il faut des portraits réel agréable. Quoi qu’il en soit, pendant la pandémie, coincé dans mon garage, j’ai acheté une découpeuse laser de la taille d’une voiture. Tout d’un coup, je pouvais couper des pièces pour cette chose. Pendant cinq mois, je ne faisais que dessiner, faire de la CAO, couper, coller et visser. Et je pense que cette version actuelle est à peu près la septième itération de la caméra. Habituellement, je construis un tas de caméras, en commençant par un prototype. Je vais voir ce qui ne fonctionne pas, le laisser sur la table et en construire un tout nouveau jusqu’à ce que je fasse les choses correctement.
Mais cette chose, c’est juste trop gros. J’en construisais un et je me disais : “D’accord, je veux faire ce changement”, mais cela signifierait alors démonter la caméra. Pendant un moment, je n’avais pas d’appareil photo fonctionnel, je n’avais tout simplement pas d’espace.
Quelles ont été certaines des choses que vous avez dû résoudre lors de sa construction ?
Oh mon Dieu, tout. La caméra contient un tas de systèmes différents. Il dispose d’un système de rails, d’un système de mise au point, de série avant et arrière et d’un système de pliage popup qui devrait être assez rigide. Les soufflets ont chacun nécessité un dépannage. J’ai peut-être 150 pages de dessins à la main avant tous les fichiers CAO, montrant à quel point les rails fonctionnent.
Le vrai terrible était le soufflet, cependant. J’ai construit des centaines de soufflets pour les caméras 4×5. Vous les construisez simplement à plat sur une table. Mais quand vous posez cette chose à plat, elle mesure 14 pieds sur 17 pieds. Mon pote Joe et moi avons essayé de construire ça, et c’était comme si nous essayions de faire des pompes à une main et d’utiliser de la colle en aérosol avec l’autre main. Aucun de nous n’est en forme, il fait 100 degrés et nous sommes allongés dans mon allée à Albuquerque. C’est devenu un tel gâchis si rapidement. J’ai passé une autre semaine à construire cet obélisque géant en forme de soufflet. Pendant six heures d’affilée, j’ai juste collé du tissu ensemble et découpé des côtes au laser, des centaines d’entre elles.
C’était la première fois que l’appareil photo sortait dans la nature, comment les gens ont-ils réagi pendant les séances de portrait ?
Les gens ont été super dedans. C’était vraiment sauvage. Je suis habitué à une vie où personne ne s’intéresse à ce qui me passionne énormément. Mais ici, je pense que les gens sont plus enthousiastes que moi à propos du gros appareil photo, et je l’ai construit. J’ai consacré cinq mois de ma vie à sa construction. Les gens adorent le tour de magie, je pense. C’est une nouveauté, pour nous et pour tout le monde. Ce que nous avons découvert, c’est que de temps en temps, cela fait de très belles photos avec un look vraiment unique. La chose évidente à faire, ce sont des portraits, voire un photomaton. Vous pouvez en faire beaucoup, ils sont assez amusants. Tout le monde est différent et beau à sa manière. Et c’est tellement bien adapté aux portraits. Il a une très faible profondeur de champ, donc le sujet doit être vraiment immobile. Il est vraiment difficile de fonctionner à la lumière du jour, donc les lumières stroboscopiques le rendent beaucoup plus facile.
Quelle est votre configuration stroboscopique avec la caméra ?
J’ai ces têtes et packs Speedotron des années 90. Ils étaient les plus puissants de l’époque du cinéma. C’est ce que vous utiliseriez pour éclairer un stade de basket-ball. Quand j’allume un stroboscope, il y a une tonne de lumière qui passe à travers deux têtes. Le temps d’exposition est d’environ 1/60 de seconde. Je n’ai pas encore construit d’obturateur pour aucun de ces énormes objectifs. Ce que j’ai fait, c’est juste boucher l’objectif, tamiser les lumières, puis je débloque l’objectif. Je tiens un pack de gel filtrant sur l’objectif juste pour compenser les couleurs car vous n’avez pas d’étapes intermédiaires comme l’impression ou la numérisation. Et puis j’allume juste le stroboscope, et c’est essentiellement le taux d’obturation.
Quels objectifs utilisez-vous avec l’appareil photo 20×24 ?
Celui que j’aime vraiment est un objectif Lomo que j’ai acheté en Russie sur eBay il y a des années en prévision de construire un jour un appareil photo comme celui-ci. L’autre que j’ai est un APO Nikkor 600mm. Lorsque je me suis engagé avec Kyle, j’ai immédiatement commandé au Japon un autre objectif de traitement qui nous couvrirait, juste au cas où je laisserais tomber l’objectif Lomo. Je ne voulais pas avoir à attendre encore trois mois ou à chercher pendant des années sur eBay pour une telle chose. Ils sont rares et beaux. Ils ont été conçus pour les machines Xerox avant qu’il n’y ait des scanners.
Quelle est la prochaine étape pour vous et la caméra 20×24 ?
Les gens le creusent. Je vais voir où ça va. Peut-être que je ferai d’autres ateliers 20×24, mais j’ai besoin de dormir un mois. Quand je prends des photos avec, il y a trois personnes qui travaillent. Si je faisais ça à Albuquerque, je n’aurais pas la place. Mais même si j’avais l’espace, je n’aurais personne avec qui prendre des photos. Je n’aurais personne pour secouer mes plateaux. Je n’aurais personne pour charger le film. Je n’aurais personne pour saluer mes sujets. Après New York, j’ai d’abord pensé rentrer chez moi et vendre des versions miniatures de l’appareil photo. Mais tourner avec la grande version est assez amusant et beaucoup de gens préfèrent se faire photographier plutôt que d’acheter des pièces d’appareil photo ou des appareils photo obscurs.
C’est un processus différent d’un Polaroid 20×24, mais c’est un produit similaire, c’est super 2021 — c’est analogique, mais c’est aussi rapide.
Ethan Moïse collecte actuellement des fonds sur Kickstarter d’apporter ensuite son appareil photo 20×24 à Los Angeles.
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