Gazachvili, géorgien bon ton à la moustache et aux mœurs épaisses, aurait pu devenir un très convaincant pilier dans l’équipe nationale de rugby. Mais depuis l’enfance, Gazachvili souffrait de masochisme et aimait se faire dérouiller dans la cour de récréation pour les motifs les plus insignifiants. Tout le monde s’en donnait à cœur joie car Gazachvili ne répondait jamais aux coups. En grandissant il s’intéressa aux arts pour un amour sans retour et trouva un poste de guide dans le musée Staline de Gori. Aujourd’hui les visiteurs du musée consacré au dictateur l'insultent à longueur de journée.
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