MON 1er VELO

Par Elisabeth Leroy

Enfant, je ne possédais pas de vélo, seul mon frère avait eu ce privilège. Je pouvais essayer le vélo de mon frère dans la cour de l'usine où mon grand père travaillait et était concierge. Bleu métallisé, il passait de mains en mains. La taille était adaptée aux enfants à partir de l'âge de 11 ans et j'avais bien du mal à rouler avec.

A la place, j'avais reçu comme cadeau de Noël une trottinette rouge qui sentait bon la peinture fraîche, je devais avoir 6 ou 7 ans.

Je roulais sur le chemin goudronné qui longeait le jardin de mes parents. Je me souviens que cette trottinette possédait un frein à l'angle du guidon et de la plate forme où je posais le pied. Les chats s'enfuyaient à mon passage. Je découvrais la vitesse...

Plus tard, vers 17 ans, j'ai pu acheter mon premier vélo, avec mon argent de poche, mes parents ayant complété ce qu'il manquait pour que je puisse me l'offrir. C'était plus exactement un mini vélo de couleur blanche.

Il se pliait aisément en deux et l'on pouvait ainsi l'emmener dans le coffre d'une voiture. Ma soeur avait acheté le même mais de couleur orange métallisé. Elle m'avait demandé de la prendre en photo dans la cour, toute fière d'en posséder un.

Chaque soir d'été, avant la tombée de la nuit, j'aimais me rendre vers le carrefour d'un Calvaire ancien au bout de la rue.

Je faisais le tour du quartier et je revenais à la maison aussitôt pour que Maman ne s'inquiète pas. La cousine de mon père l'avait essayé un jour, dans notre rue, elle le trouvait très pratique. Je le prêtais aussi à mes petites soeurs.

Quand je suis partie travailler à Lille, je l'ai donné à ma belle soeur avec regret... je ne voulais pas rouler dans cette grande ville en vélo, je préférais marcher à pied ou prendre le bus.

Enfant, je ne possédais pas de vélo, seul mon frère avait eu ce privilège. Je pouvais essayer le vélo de mon frère dans la cour de l'usine où mon grand père travaillait et était concierge. Bleu métallisé, il passait de mains en mains. La taille était adaptée aux enfants à partir de l'âge de 11 ans et j'avais bien du mal à rouler avec.

A la place, j'avais reçu comme cadeau de Noël une trottinette rouge qui sentait bon la peinture fraîche, je devais avoir 6 ou 7 ans.

Je roulais sur le chemin goudronné qui longeait le jardin de mes parents. Je me souviens que cette trottinette possédait un frein à l'angle du guidon et de la plate forme où je posais le pied. Les chats s'enfuyaient à mon passage. Je découvrais la vitesse...

Plus tard, vers 17 ans, j'ai pu acheter mon premier vélo, avec mon argent de poche, mes parents ayant complété ce qu'il manquait pour que je puisse me l'offrir. C'était plus exactement un mini vélo de couleur blanche.

Il se pliait aisément en deux et l'on pouvait ainsi l'emmener dans le coffre d'une voiture. Ma soeur avait acheté le même mais de couleur orange métallisé. Elle m'avait demandé de la prendre en photo dans la cour, toute fière d'en posséder un.

Chaque soir d'été, avant la tombée de la nuit, j'aimais me rendre vers le carrefour d'un Calvaire ancien au bout de la rue.

Je faisais le tour du quartier et je revenais à la maison aussitôt pour que Maman ne s'inquiète pas. La cousine de mon père l'avait essayé un jour, dans notre rue, elle le trouvait très pratique. Je le prêtais aussi à mes petites soeurs.

Quand je suis partie travailler à Lille, je l'ai donné à ma belle soeur avec regret... je ne voulais pas rouler dans cette grande ville en vélo, je préférais marcher à pied ou prendre le bus.