Pause.
J’avais – euphémisme – adoré Poppy Ackroyd avec son troisième album Resolve, en 2018. À l’époque, tout allait bien, tout du moins je le croyais tout en sachant pertinemment que non. Étonnant sentiment de survie, que de se voiler la face. Littéralement. Au milieu de cela, la musique m’éveillait. En particulier, et cela depuis presque toujours, le piano m’envolait. Avec Resolve, la pianiste anglaise m’émerveillait. Tout en subtilité.
Pause.
Aujourd’hui, avec son quatrième album, on la retrouve seule, ses deux mains sur son piano, et c’est tout. Des heures et des heures à jouer chaque morceau lui ont permis d’atteindre une fluidité parfaite. Et le temps passé derrière son ordinateur à éditer et manipuler ses enregistrements était oublié. Seule, ou presque, puisque la plupart de ces nouvelles compositions ont été créées avec son fils endormi sur elle – puisqu’elle les a entièrement composées peu après la naissance de son premier enfant et alors que la seule chose qu’elle souhaitait, si ce n’était avec lui, était jouer du piano.
Pause.
(in Heepro Music, le 13/12/2021)
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Voir aussi :
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