Je tiens la rue comme un verre
Plein de lumière enchantée
Plein de paroles légères
Et de rires sans raison
Le plus beau fruit de la terre
Les promeneurs sont de paille
Les oiseaux d’absence bleue
Une fille étroite et pâle
Toujours aussi soucieuse
Ne manque pas d’apparaître
Petite fille ancienne
Elle justifie mes rêves
Elle cède à mes désirs
Et veille reflet d’enfance
Sur le flot d’or de la rue
Paul Eluard
Partager cet article Repost0 &version; Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous : Vous aimerez aussi : Tu mourras en mer Depuis que je t’aime... Il n’y a plus de sens Plus jamaisPoètes D'aujourd'hui
« Article précédent