Entre les deux guerres, le libéralisme était à la mode en France. Charles Gide avait trouvé une image curieuse pour le caractériser : dans un jardin libre, ce sont les mauvaises herbes qui gagnent.
On a parlé d'Internet comme d'une création libertaire. Qu'est-il devenu ? Il est parcouru de bandes sans foi ni loi qui rançonnent le faible. Faiblesse relative, d'ailleurs, car le faible ne l'est que par son manque de relations et sa méconnaissance de la science du piratage informatique. Comme jadis, les maîtres de ce monde sont des gueux.