Tu mourras en mer.
Ta tête bercée par le rugissement des vagues,
Ton corps se balançant dans l'eau,
comme un bateau perforé.
Dans la fleur de l'âge tu iras,
timide de ton trentième anniversaire.
Partir tôt n'est pas une mauvaise idée;
mais ce sera le cas si tu meurs seul,
sans qu'aucune femme ne t'appelle en son étreinte:
« Laisse-moi te serrer contre ma poitrine,
J'ai beaucoup de place.
Laisse-moi laver la saleté de la misère de ton âme »
Abdel Wahab Yousif
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