La leçon de masturbation d’Andy à Shane est d’anthologie tellement elle est décalé. Nancy n’a pas eu une très bonne idée en demandant à son beau frère de s’occuper d’expliquer cela à son neveu après avoir elle même lamentablement échoué. Andy se révèle une fois de plus totalement cinglé. Non mais son truc de la banane, j’ai trouvé cela vraiment très étrange. Nancy se félicite en plus de voir son fils manger des fruits. Si elle savait pourquoi la pauvre. L’intrigue montre aussi combien il est difficile dans certains moments d’être un parent célibataire. Si on a une fille c’est quelque chose, si on a des garçons c’est autre chose. Et plus ils grandissent, plus cela devient compliqué. Comme quoi, il y a toujours un fond sérieux même dans la comédie. Un vrai petit Silas en devenir.
Le grand frère ne perdant pas de temps, il supplie Megan de profiter du temps qu’ils leur restent à passer ensemble et les deux jeunes ne font que baiser et cela dans toutes les positions. Aucune image ne nous est épargnée. Cela permet de voir Hunter Parrish nu, les demoiselles apprécieront. Et ça met une grosse claque au format des séries ados prudes en montrant ici de vrais jeunes, sexués et en pleine action à l’écran. Le garçon est tout de même assez salaud car il prend soin de trouer ses préservatifs avant de faire l’amour. De quoi rendre Megan enceinte pour la pousser à rester. C’est vraiment très pervers comme solution. D’habitude ce serait plutôt l’inverse, les ados essayent de ne pas avoir de bébés ou alors c’est la fille qui tente de piéger le garçon. Weeds ne fait rien comme les autres. D’ailleurs c’est la première fois dans une série US que je vois des ébats aussi crus chez des ados dans une série. Ce n’est pas dans Gossip girl qu’on en verrait autant même si la série tente d’avoir une (fausse) réputation sulfureuse.
Trois autres petites intrigues se joignent à celles ci. Celia continue sa campagne électorale et cela est assez peu passionnant même si le personnage est toujours savoureux. Andy mis à part sa dissertation masturbatoire commence l’école judaïque et fait du charme à sa jolie prof dont le petit ami a été tuée en Israël par un kamikaze. Et Heylia se fait draguer par un vieux monsieur très old school et surtout très raciste vis à vis des blanc. Un racisme inversé assez amusant. Rien de bien fameux dans tout cela quand même. Au passage, la petite entreprise de Nancy commence à prendre forme, Doug leur ayant dégoté une petite maison bien tranquille pour leur trafic et Nancy est plus que jamais relax avec son mari ange gardien travaillant aux stups.
Conclusion : J’ai eu assez peur dans les deux premiers épisodes et là c’est le ballon d’oxygène qu’il fallait. On retrouve de la très bonne herbe qui fait planer et délirer en particulier dans les intrigues liées au sexe chez les enfants Botwin. Des intrigues toujours aussi frappées mais formidables et des personnages toujours aussi attachants. De la bonne herbe quoi. Peace, man !
En bonus, la vidéo de la leçon de masturbation par professeur Andy :