revue de presse développement durable et environnement

La fin des sacs en plastique en Chine D’après le China News Agency, une directive du Conseil d’Etat Chinois, publiée en janvier dernier, interdit la production de sac en plastique en Chine, de plus depuis le 1er juin les commerces et supermarchés n’ont plus de droit d’en distribuer. Implantés dans le pays depuis les années 80, on compte 3 milliards de sacs plastiques utilisés quotidiennement en Chine, et 3 millions de tonnes détruits chaque année. Cette directive a reçu un accueil mitigé, certains citoyens considérants que « le gouvernement ne devrait pas faire porter le poids des changements environnementaux aux consommateurs et aux entreprises et qu’il devrait plutôt investir dans de meilleurs alternatives ». L’imposition d’une taxe sur les sacs en plastique a déjà fait baisser de 80 à 90% leur usage sur les campus d’universités chinoises. Cette interdiction, même si elle représente un inconvénient pour certains consommateurs, promet des effets très bénéfiques pour l’environnement et le recyclage des déchets plastiques. Source : Notre planète.info Monette Punzalan, Yingling Liu L’université de Leeds découvre la face cachée du CO2 Des chercheurs internationaux de l’Université de Leeds, en Angleterre, viennent de mettre à jour une étude qui affirme, chiffre à l’appui, que les émissions de CO2 de la Chine qui ont quasi doublé en cinq ans, sont liées à la production destinée aux pays industrialisés d’occident. Klaus Hubacek de l'Université de Leeds a déclaré : «Environ un tiers des émissions chinoises provient de la production de biens qui sont ensuite exportés - principalement vers le monde développé […] Ainsi, tout en travaillant à réduire leurs propres émissions de carbone, les pays occidentaux externalisent une partie de leur pollution à la Chine et à d'autres parties du monde en développement ». Les pays industrialisés ne prennent pas en considération dans leur bilan carbone les émissions dues à la production des produits importés et affichent des résultats plus positifs. Dans la suite des négociations de Kyoto, prendront-ils leurs responsabilités ? Source : univers-nature Suisse : vers un refus des voitures trop polluantes. Le mouvement écologiste suisse des Jeunes Verts, vient de récolter en 18 mois 147 000 signatures pour leur pétition « Pour des voitures plus respectueuses de l’homme ». L’objectif est d’organiser un référendum qui déterminerait si les voitures jugées polluantes seraient interdites d’immatriculation en Suisse. Cette proposition devrait faire débat, visant les véhicules les plus cylindrés, 4x4, SUV mais aussi les sportives Porsche, Lamborghini, Ferrari…qui rejettent plus de 250g de CO2/km et plus de 5mg de particules fines par Km. Les véhicules de tourisme dont le poids à vide est supérieur à 2,2 tonnes sont aussi concernés. Les professionnels tributaires de véhicules polluants se verraient accordés une dérogation, pour les autres véhicules immatriculés antérieurement, et les véhicules étrangers, si le décret venait à être promulgué, la circulation serait autorisée mais sans dépasser les 100km/h. Source : univers-nature Le plus grand contrat d’assainissement au Moyen Orient signé par Veolia. Le 30 juillet, Veolia Eau a signé avec l’Abu Dhabi Water and Electricity Authority (ADWEA) le financement, la conception, construction et exploitation de deux usines de traitement des eaux usées des villes d’Abu Dhabi et d’Al Ain aux Emirats Arabes Unis. Selon Veolia, la société d’ingénierie Besix sera responsable de la partie génie civile du projet et participera à un tiers à l’exploitation. Après une construction de 2 ans et demi, Veolia Eau prendra en charge l’exploitation des deux usines pendant 22 ans. Avec respectivement, le traitement de 300 000 mètres cube d’eau et de 130 000m3/jour par jour, la capitale des Emirats Abou Dhabi et la ville d’ Al Ain pourront réutiliser les eaux traitées pour l’irrigation et les espaces verts. Ce contrat, le plus grand à ce jour en matière d’assainissement au Moyen Orient, est estimé contribuer au chiffre d’affaire de Veolia à 364 millions d’euros sur 25 ans. Source : actu-environnement