Il semblerait qu'un diplômé de médecine sur 4 n'exerce pas la médecine. (Article.) A cela s'ajoute le fait que ceux qui pratiquent sont, pour certains, à temps partiel. Surtout, il y a eu longtemps de terribles quotas. Mais pourquoi ces gens n'ont-ils pas laissé leur place à des gens motivés ? Pourquoi ne leur a-t-on pas fait passer d'entretiens d'embauche ?
Ce phénomène est plutôt la règle que l'exception. L'ingénieur n'est plus ingénieur, le normalien n'enseigne plus, le haut fonctionnaire ne sert plus l'Etat...
Tous ces gens ont découvert que leur situation leur donnait des privilèges, et qu'ils seraient bien bêtes de s'en priver, comme l'avaient fait leurs prédécesseurs.
Signe des temps ? Aurions-nous oublié que nous faisons partie d'une société ? Et qu'elle ne peut aller, si nous ne remplissons pas nos responsabilités ?
(Idée qui m'est venue en écoutant la BBC. L'Angleterre semble avoir les mêmes problèmes que nous. Le NHS est chancelant, et le public est très remonté contre les médecins à temps partiel. Il ne semble pas y avoir de quotas, toutefois.)