Une araignée augmentée rampe sur un plafond réel lors d’une démonstration de la technologie utilisée dans un essai pilote pour traiter la peur des araignées.
La peur des araignées est réelle, mais les méthodes historiques de traitement de la phobie en amenant de vrais arachnides dans un cadre clinique étaient loin d’être idéales. Aujourd’hui, la thérapie par exposition à la réalité augmentée pourrait être la prochaine étape importante dans le traitement clinique des phobies.
Les participants à un essai contrôlé randomisé en parallèle à la Wayne State University School of Medicine ont pu toucher une tarentule vivante ou le récipient la contenant après une séance de thérapie d’exposition utilisant la thérapie d’exposition par réalité augmentée, ou ARET. Les effets ont persisté ou amélioré au cours du suivi d’un mois.
Le professeur agrégé de psychiatrie et de neurosciences comportementales Arash Javanbakht, MD, a dirigé le projet, dans lequel 25 hommes et femmes âgés de 18 à 45 ans atteints d’arachnophobie ont été soit assignés ARET pour arachnophobie, soit placés sur liste d’attente.
L’équipe, comprenant le coordinateur de recherche en laboratoire Shantanu Madaboosi et la doctorante Lana Ruvolo Grasser, a découvert qu’ARET peut être délivré avec succès à l’aide de Microsoft HoloLens, un appareil portable exécutant un nouveau logiciel avec des réponses rapides et des effets durables. Le logiciel connecte l’ordinateur du clinicien au casque AR via un réseau local ou LAN, fournissant un visuel en trois dimensions des surfaces entourant le participant. Un menu déroulant permet au clinicien de choisir un hologramme et un sous-type de l’objet redouté – loup, araignée sauteuse ou veuve noire – et sa couleur, sa taille, la direction de son mouvement et sa vitesse.
Les résultats détaillés de « Contextualisation dans la vie réelle de la thérapie d’exposition à l’aide de la réalité augmentée : un essai clinique pilote d’une nouvelle méthode de traitement » ont été publiés le mois dernier dans Annals of Clinical Psychiatry.
Les participants ont traversé plusieurs niveaux d’exposition au cours des sessions, augmentant progressivement la vitesse, la proximité et le nombre d’araignées augmentées rampant sur les murs et sur les toiles augmentées, et changeant le cadre d’une pièce ouverte et aérée à un espace sombre et sans fenêtre.
La réplication et l’expansion de l’essai pilote soutiendront davantage l’utilisation d’ARET pour les araignées et d’autres phobies spécifiques, telles que les chiens, les serpents et les foules.
Les données ont été recueillies au départ, au suivi d’une semaine et d’un mois, et l’ARET en une seule séance a eu lieu immédiatement après la collecte au départ pour le groupe d’intervention.
Le Dr Javanbakht a d’abord été exposé à la réalité augmentée après avoir regardé une conférence TED sur la défunte start-up de réalité augmentée Meta qui se concentrait sur l’un des prototypes de casques de l’entreprise, présentée par son PDG Meron Gribetz.
La réalité augmentée est une technologie interactive homme-machine qui permet de mélanger des objets créés virtuellement avec la réalité. Au lieu de créer un environnement entièrement synthétique, la RA ajoute des objets créés virtuellement au monde réel. La RA crée uniquement l’objet virtuel et non l’ensemble de l’environnement, nécessitant moins de puissance de traitement que la RV et peut être moins coûteuse.
« J’ai pensé que cela pourrait fournir une opportunité incroyable pour la thérapie d’exposition. La thérapie d’exposition est un traitement efficace, mais son utilisation est limitée par le manque d’accès aux objets redoutés – je n’ai pas de chiens et d’araignées dans mes cliniques – et le manque de capacité à les fournir dans un contexte réel. La RA peut donner accès à une grande variété d’objets redoutés, tels que des chiens de races, de tailles et de comportements variés, entièrement contrôlés par le thérapeute dans un contexte réel. Pour moi, c’était la solution idéale », a-t-il déclaré. “Tout cela m’a amené à contacter le directeur général de Meta, qui était un neuroscientifique, et le reste appartient à l’histoire.”
Cette histoire a commencé en 2016, lorsque le Dr Javanbakht a commencé à tester à WSU, dans un cadre de recherche uniquement, tout en travaillant également en tant que psychiatre clinicien. Il n’a pas encore utilisé la technologie AR avec des patients cliniques.
« Au cours des deux prochains mois, nous utiliserons le produit du trouble de stress post-traumatique pour les premiers intervenants afin de les aider à surmonter leurs difficultés à être entourés de foules », a-t-il déclaré.
Le Dr Javanbakht s’est concentré sur la peur des araignées dans cet essai pilote initial, car elles sont suffisamment simples pour un prototype, suffisamment compliquées pour avoir un sens pour les prochaines étapes, et d’autres études de thérapie d’exposition à la réalité virtuelle et conventionnelle sur l’arachnophobie pourraient être utilisées comme un point de référence pour l’étude.
« J’aimerais qu’il soit largement utilisé dans les milieux cliniques en dehors de l’université pour le traitement des phobies, du SSPT et de la phobie sociale, ainsi que pour la formation. De plus, j’aimerais beaucoup que les smartphones soient utilisés pour l’administration du traitement via la télémédecine, ce qui élargira considérablement l’utilisation », a-t-il déclaré.
Le traitement comporte ses défis, mais la sensibilisation à la technologie pourrait aider.
« La RA est une technologie très nouvelle et la plupart des gens ne sont toujours pas conscients de son existence. Il n’est principalement utilisé que dans les grandes installations industrielles », a-t-il déclaré. « La programmation en RA n’est pas facile et il n’y a pas beaucoup d’experts dans le domaine. »
Notamment, WSU a sélectionné « Technologies numériques avancées pour la recherche et le traitement du stress, des traumatismes et de l’anxiété (ADT-START) », qui se concentre sur l’utilisation de la technologie, en tant que priorité Bold Moves pour la collecte de fonds philanthropique.
L’équipe du projet et une équipe de l’Université Koc d’Istanbul, en Turquie, ont commencé l’essai clinique par peur des chiens.
Une araignée augmentée rampe sur un plafond réel lors d’une démonstration de la technologie utilisée dans un essai pilote pour traiter la peur des araignées.
La peur des araignées est réelle, mais les méthodes historiques de traitement de la phobie en amenant de vrais arachnides dans un cadre clinique étaient loin d’être idéales. Aujourd’hui, la thérapie par exposition à la réalité augmentée pourrait être la prochaine étape importante dans le traitement clinique des phobies.
Les participants à un essai contrôlé randomisé en parallèle à la Wayne State University School of Medicine ont pu toucher une tarentule vivante ou le récipient la contenant après une séance de thérapie d’exposition utilisant la thérapie d’exposition par réalité augmentée, ou ARET. Les effets ont persisté ou amélioré au cours du suivi d’un mois.
Le professeur agrégé de psychiatrie et de neurosciences comportementales Arash Javanbakht, MD, a dirigé le projet, dans lequel 25 hommes et femmes âgés de 18 à 45 ans atteints d’arachnophobie ont été soit assignés ARET pour arachnophobie, soit placés sur liste d’attente.
L’équipe, comprenant le coordinateur de recherche en laboratoire Shantanu Madaboosi et la doctorante Lana Ruvolo Grasser, a découvert qu’ARET peut être délivré avec succès à l’aide de Microsoft HoloLens, un appareil portable exécutant un nouveau logiciel avec des réponses rapides et des effets durables. Le logiciel connecte l’ordinateur du clinicien au casque AR via un réseau local ou LAN, fournissant un visuel en trois dimensions des surfaces entourant le participant. Un menu déroulant permet au clinicien de choisir un hologramme et un sous-type de l’objet redouté – loup, araignée sauteuse ou veuve noire – et sa couleur, sa taille, la direction de son mouvement et sa vitesse.
Les résultats détaillés de « Contextualisation dans la vie réelle de la thérapie d’exposition à l’aide de la réalité augmentée : un essai clinique pilote d’une nouvelle méthode de traitement » ont été publiés le mois dernier dans Annals of Clinical Psychiatry.
Les participants ont traversé plusieurs niveaux d’exposition au cours des sessions, augmentant progressivement la vitesse, la proximité et le nombre d’araignées augmentées rampant sur les murs et sur les toiles augmentées, et changeant le cadre d’une pièce ouverte et aérée à un espace sombre et sans fenêtre.
La réplication et l’expansion de l’essai pilote soutiendront davantage l’utilisation d’ARET pour les araignées et d’autres phobies spécifiques, telles que les chiens, les serpents et les foules.
Les données ont été recueillies au départ, au suivi d’une semaine et d’un mois, et l’ARET en une seule séance a eu lieu immédiatement après la collecte au départ pour le groupe d’intervention.
Le Dr Javanbakht a d’abord été exposé à la réalité augmentée après avoir regardé une conférence TED sur la défunte start-up de réalité augmentée Meta qui se concentrait sur l’un des prototypes de casques de l’entreprise, présentée par son PDG Meron Gribetz.
La réalité augmentée est une technologie interactive homme-machine qui permet de mélanger des objets créés virtuellement avec la réalité. Au lieu de créer un environnement entièrement synthétique, la RA ajoute des objets créés virtuellement au monde réel. La RA crée uniquement l’objet virtuel et non l’ensemble de l’environnement, nécessitant moins de puissance de traitement que la RV et peut être moins coûteuse.
« J’ai pensé que cela pourrait fournir une opportunité incroyable pour la thérapie d’exposition. La thérapie d’exposition est un traitement efficace, mais son utilisation est limitée par le manque d’accès aux objets redoutés – je n’ai pas de chiens et d’araignées dans mes cliniques – et le manque de capacité à les fournir dans un contexte réel. La RA peut donner accès à une grande variété d’objets redoutés, tels que des chiens de races, de tailles et de comportements variés, entièrement contrôlés par le thérapeute dans un contexte réel. Pour moi, c’était la solution idéale », a-t-il déclaré. “Tout cela m’a amené à contacter le directeur général de Meta, qui était un neuroscientifique, et le reste appartient à l’histoire.”
Cette histoire a commencé en 2016, lorsque le Dr Javanbakht a commencé à tester à WSU, dans un cadre de recherche uniquement, tout en travaillant également en tant que psychiatre clinicien. Il n’a pas encore utilisé la technologie AR avec des patients cliniques.
« Au cours des deux prochains mois, nous utiliserons le produit du trouble de stress post-traumatique pour les premiers intervenants afin de les aider à surmonter leurs difficultés à être entourés de foules », a-t-il déclaré.
Le Dr Javanbakht s’est concentré sur la peur des araignées dans cet essai pilote initial, car elles sont suffisamment simples pour un prototype, suffisamment compliquées pour avoir un sens pour les prochaines étapes, et d’autres études de thérapie d’exposition à la réalité virtuelle et conventionnelle sur l’arachnophobie pourraient être utilisées comme un point de référence pour l’étude.
« J’aimerais qu’il soit largement utilisé dans les milieux cliniques en dehors de l’université pour le traitement des phobies, du SSPT et de la phobie sociale, ainsi que pour la formation. De plus, j’aimerais beaucoup que les smartphones soient utilisés pour l’administration du traitement via la télémédecine, ce qui élargira considérablement l’utilisation », a-t-il déclaré.
Le traitement comporte ses défis, mais la sensibilisation à la technologie pourrait aider.
« La RA est une technologie très nouvelle et la plupart des gens ne sont toujours pas conscients de son existence. Il n’est principalement utilisé que dans les grandes installations industrielles », a-t-il déclaré. « La programmation en RA n’est pas facile et il n’y a pas beaucoup d’experts dans le domaine. »
Notamment, WSU a sélectionné « Technologies numériques avancées pour la recherche et le traitement du stress, des traumatismes et de l’anxiété (ADT-START) », qui se concentre sur l’utilisation de la technologie, en tant que priorité Bold Moves pour la collecte de fonds philanthropique.
L’équipe du projet et une équipe de l’Université Koc d’Istanbul, en Turquie, ont commencé l’essai clinique par peur des chiens.
— to today.wayne.edu
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