que vivre encore assez
pour un soir être digne
de simplement finir.
D’avouer sans paroles
que je méritais bien
cette amoureuse écume
dont je mordais le sel.
J’ai tant bu que j’ai soif ;
j’ai tant ri que je pleure ;
tant dit que m’interroge
le besoin d’écouter.
***
Alexandre Toursky (1917-1970) – Christine ou la connaissance des temps (Seghers, 1950)