Le doigt de Zemmour : quelle classe ! (photo AFP)
Eric Zemmour, avec l’élégance naturelle qui le caractérise, « nous le met bien profond ». Et de joindre le geste à la parole. L’opposante marseillaise (restée anonyme) a donc réussi un coup médiatique exceptionnel ce samedi : en le provoquant elle nous permet de découvrir un Zemmour fébrile, penaud, qui recourt à l’insulte avec un doigt d’honneur en prime après un épisode raté sur tous les plans.
On doit donc dire merci à cette Marseillaise ainsi qu’au photographe de l’agence France Presse dont le rôle dans l’affaire est considérable. J’ai toujours admiré les photographes de presse. Ils sont capables de trouver le lieu, le moment, l’angle, pour « shooter » comme ils disent, quand et où il le faut. C’est sans doute un don, mais c’est surtout une grande obstination. Reprenons le fil de l’histoire : Zemmour était sur le départ. Installé à l’avant de sa berline sur le siège passager pour gagner la gare Saint-Charles. Qui aurait pu croire qu’un événement important se produirait à cet instant-là ? Un événement si important qu’il plombe sérieusement une candidature non encore déclarée qu’on devine en grande difficulté.
L’ancien polémiste du Figaro compte sur le meeting du Zenith de Paris pour se requinquer. Alors que de plus en plus de ses soutiens désertent le champ de bataille, il sera intéressant de constater qui et combien seront ceux et celles qui continuent de croire en lui. Peut-être certains adeptes du grand remplacement passeront-ils aux travaux pratiques en dézinguant Zemmour de son piédestal où il n’aura trôné que le temps de la chute des feuilles.