Si seulement, tu avais le courage des oiseaux qui chantent dans le vent glacé,
Si seulement, tu osais, immobile et stoïque,
Ne rien attendre, ne rien espérer,
Juste résister et persister.
Alors, ton regard tourné vers le futur,
Tu pourrais, tranquillement et posément,
Ne pas faillir, ne pas oublier,
Être là, intensément présent.
Mais comme une feuille ballotée par le vent,
Tu ne sais que voler et bouger,
Tu oublies le pourquoi et le comment,
Tu te retrouves là où tu ne voulais pas.
Aussi, sans futur ni passé,
Tu pleures tes illusions perdues,
Tu cries après un Dieu absent.
Ah, si seulement tu avais eu le courage des oiseaux qui chantent dans le vent glacé.
© Robert Branche
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