Après le rempotage ou plutôt l'autorempotage, puis la vie et l'épanouissement du papyrus, voilà enfin comment lui donner des petits frères.
Mes papyrus ne font pas 2 mètres de haut et sont donc loin de ressembler à ceux des Grandes Serres du parc de la tête d'Or à Lyon. Je ne suis d'ailleurs pas sûr qu'ils soient de la même espèce.
Cependant, ils sont suffisamment beaux pour faire quelques envieux. Et ce qui est bien pratique c'est que le papyrus est facile à bouturer. Pourtant on peut le louper ...
La formation de nouvelles plantules se fait au bout de la tige, là où s'insère les feuilles.
D'ailleurs, lors de l'autorempotage, les tiges les plus basses et en partie enterrées donnent spontanément plein de petits papyrus (ce qui permet de repeupler une potée qui aurait mal passé l'hiver).
Un petit morceau de charbon de bois dans l'eau permet de la conserver propre.
Ensuite, il suffit de rajouter de l'eau pour toujours garder le même niveau.
Vraiment rien de plus simple. Et pourtant il peut y avoir un pourcentage d'échec. Un truc encore plus simple pour réussir à 100 % est de prendre les tiges les plus jeunes, celles où les feuilles commencent à peine à s'écarter.
A partir de ce moment, la formation de racine et de plantules est assurée. Rien n'est totalement gagné pour autant. Il faut encore que la reprise se fasse bien.
On peut planter plusieurs plants dans un même pot. Mais qu'il y ait un ou plusieurs plants il faudra sans doute rempoter. Le système racinaire du papyrus est très actif et rapidement la plante peut se retrouver à l'étroit.
Pour le reste, chacun fait selon sa manière. En général on supprime la tige. Pour changer j'ai laissé la tige et je l'ai liée à une brindille de bambou, ça donne un autre style.
Pour ne pas trop me prendre la tête avec l'arrosage, j'ai coincé les jeunes plantes au pied du vieux.
Voilà. Prochaine étape : la distribution. Mais pour cela, chacun sait comment faire.