Derrière les portes de Marc Ronet, on découvre les portraits fragiles d’oiseaux, portraits réalisés par Stéphanie Ferrat, selon la technique qu’elle utilise pour révéler ce qu’elle représente, ce qu’elle présente, ce qu’elle met au présent, l’empreinte des parties dures — becs, crânes, pattes —. Le support est léger, les oiseaux fragiles (dans fragiles il y a les lettres des ailes, ici repliées).
Elle a publié, en 2019, un livre intitulé Est-ce un visage (éd. les mains) dans lequel on peut lire notamment :
les oiseaux ne signifient pas le ciel
ils explorent ta main
avant que tu ne sois bercé
d’un espace à l’autre
il y a toujours des poignées de terre
Et il y a, troublant, leur silence.
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