Au total, ce sont plus de 2 millions de Suisses qui servirent des monarques étrangers et c'est Joëlle Kuntz, dans son excellent L'histoire suisse en un clin d'œil qui nous explique les raisons pour lesquelles les Suisses vendaient leurs forces militaires. Citation :
Il y a la violence de garçons dont les trop étroites vallées ne peuvent supporter les rixes ou les révoltes. [...] Il y a l'intérêt de l'establishment local d'exporter toute cette violence potentielle et même d'en tirer revenu. Il y a, dans ce pays qui s'est volontairement restreint, des forces mâles en trop.
Ce que l'on savait moins, c'est que Nicolas Sarkozy, lorsqu'il est en vacances au Cap Nègre et qu'il fait son footing matinal, se fait accompagner de gardes du corps dont l'un arborait, le 1er août dernier - jour de la Fête nationale suisse - une magnifique casquette rouge à croix blanche.
Ce que l'on ne saura jamais c'est si le gorille présidentiel est un descendant - professionnellement parlant - d'un membre d'une "bataille suisse" qui satisfait son patriotisme à travers son couvre-chef. Si cette touche Swiss made est un clin d'œil du président de l'Union européenne au petit pays d'irréductibles par bodyguard interposé. S'il faut voir une métaphore dans ces couleurs suisses qui courent derrière le président du grand pays voisin.
Ou, peut-être, s'agit-il simplement d'un pur hasard. Cela serait bien décevant.
Personnellement j'opte pour le porte-flingue Swiss made pas très discret mais oh combien efficace !
Mots-clés : Cap Nègre, fête nationale, garde du corps, gorille, mercenaire, Sarkozy, Suisse