Volontairement polémique, ce titre évoque mon exaspération pour le manque de professionnalisme de certains pseudo-référenceurs, qui ne comprennent toujours pas que ce métier vise avant tout à se conformer aux attentes des utilisateurs et non des moteurs.
Frédéric de Villamil en parlait en janvier dernier, avec le billet au titre évocateur « Pourquoi les référenceurs ressemblent à des voitures d’occasion ? ». J’avoue être désarçonner par ce que je viens de découvrir sur un site Web de niche sur lequel je travaille actuellement.
Le site en question propose une arborescence légère (environ 30 pages), bien rangée, avec des contenus courts, vitrine, sur un secteur de niche peu concurrentiel, ce qui laisse supposer de belles opportunités sur le long terme.
Seulement, comme Google n’aime pas les tricheurs, le site ne décolle pas. Le site reste dans les abysses de Google alors que son code désormais est optimisé, son contenu utile et son maillage en légère croissance. Tous les voyants sont au vert, à moins que des facteurs externes m ‘échappent.
Vive les pages satellites !
Les doorways ? Késako ? Et bien oui … Google Webmaster Tool ne m’indique que 2 pages satellites, par contre, Yahoo! Site Explorer m’en montre une palanquée, rangées dans deux répertoires distincts. Et, sur le serveur, je découvre sur un site de 30 pages l’un des deux répertoires, lequel détaille 172 pages satellites, codées comme un cochon avec chacune une seule ligne de texte, qui s’assimile plus à une suite de mots clés, et une redirection poste client JavaScript. Combien y avait-il de pages dans l’autre répertoire ?J’hallucine. Je ne comprends pas ce genre de technique. Je sais qui est responsable de ce travail, et j’avoue que ce n’est pas glorieux. Quand vous reprenez un tel dossier, et que votre client ne sait pas ce que le précédent prestataire a mis en œuvre, alors la tâche est ardue. La patience sera nécessaire, va-t-il encore le lui faire savoir et comprendre.
Quelle responsabilité pour le référenceur ?
Quel pourrait être la responsabilité du précédent prestataire en référencement ? Je serais le client, j’irais voir un avocat … C’est peut-être un peu fort comme réaction, mais quel pourrait être ses recours ? La profession a-t-elle besoin d’un coup de balai !!!???
Vivement les vacances !