Il a quelques temps, j'ai découvert les programmes de formation que la BPI destine aux dirigeants de PME. Je n'ai pas pu juger de la pertinence de ces formations en ligne, mais, j'ai pu voir qu'elles étaient très nombreuses.
Voilà qui est une bonne idée. En effet, les études de l'association des interpreneurs montrent que le patron de PME est un entrepreneur pur, autrement dit, il n'est pas formé à la gestion. Et cela a une conséquence regrettable : il ne sait pas mettre en valeur ses compétences. Ce n'est pas lui qui aurait l'idée de valoriser 100md$ un fabricant de voitures qui n'en a vendu aucune.
Seulement, ces formations ne sont pas connues, et le patron a "le nez sur le guidon".
Une illustration de l'erreur que nous commettons, nous Français, lorsque nous pensons changement ? Nous croyons que cela se limite à l'idée, aux formations, ici. Alors qu'il faut aller jusqu'à l'adoption. Sans quoi, il ne se passe rien.
(Ici ? Probablement, nécessité d'une campagne de communication qui convainque le dirigeant qu'il lui faut mettre à jour ses connaissances, que, pour cela, il doit s'astreindre à un programme de formation léger, mais intense, avec, pour commencer, une évaluation de son besoin. Peut-être lui faudrait-il aussi un dispositif mixte, homme machine ?...)