«Plus on attend, plus la rumeur enfle sur le thème «les informations ne sortent pas parce que les conclusions des chercheurs sont alarmantes et qu'ils subissent des pressions pour ne rien dire». Or ce n'est pas le cas.» déclarait récemment Martine Hours, Responsable du volet français d'Interphone, la plus vaste enquête épidémiologique internationale sur l'influence éventuelle du téléphone mobile sur le risque de cancer. Elle devrait être publiée en septembre.
Les responsables de l'étude se répartiraient en trois groupes de taille sensiblement égale:
- ceux qui estiment que l'accroissement constaté du nombre de tumeurs chez les utilisateurs n'est dû qu'à des biais statistiques;
- ceux qui estiment qu'il résulte bien d'un effet néfaste des ondes de radiofréquence;
- le troisième tiers considère qu'il n'est pas possible de tirer une conclusion dans un sens ou l'autre.
Reste plus qu'à attendre septembre pour y voir plus clair. Ou pas.
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