Coupure d'Internet. Que l'on est peu de choses ! Car, comme beaucoup, je suis à 100% en télétravail. Et mon métier, c'est, pour beaucoup, d'animer des réunions...
Et pas d'être humain à qui confier ses malheurs. Les opérateurs ne sont plus que des robots. Après un parcours compliqué, qui amène les dits robots à tester ma ligne, ils décident qu'elle a un problème, et qu'ils vont dépêcher un réparateur. La ligne sera réparée au plus tard dans trois jours.
Un fil est cassé ou débranché, me dit cette personne (qu'il est bon d'entendre une voie humaine !). L'équipement qui l'abrite est, de toute manière, en mauvais état. Cela pourrait venir de la fameuse concurrence entre opérateurs, dont on nous a tant chanté les bénéfices, chacun ne prenant pas beaucoup de soin des branchements des autres. Mais aussi de ce que les opérateurs ayant parié sur la fibre ne s'occupent plus de l'ADSL.
Faudrait-il que je cède à leur chantage ? Même pas. Le maire de ma ville vient de leur expédier une lettre en se plaignant de ce que, pour des raisons identiques à celles qui touchent mon ADSL, ces lignes subissent sans cesse des coupures.
Voilà mes malheurs. Quand j'entends qu'il y a des gens qui ont le courage de risquer leur vie dans les forêts polonaises gelées, je me dis que j'appartiens à une race dégénérée...