être lainier, c'est être négociant en laine. ça consiste à acheter la laine à des éleveurs de moutons, dont les revenus proviennent à 30% de la laine et 70% de la viande, et à la revendre par lot transportables à des industriels qui vont la transformer.
le cheminement du produit est assez compliqué. par exemple, la laine produite ici en afrique du sud pourra être peignée en égypte, filée en pologne et tricotée au portugal, pour être vendue chez nous sous forme de tricot par... décathlon.
la qualité de la laine dépend évidemment de la santé et de l'alimentation du mouton, et un changement de ces éléments en cours de vie se voit tout de suite par un pro, en prélevant une touffe de laine.
la plus belle laine se trouve sur les flancs, puis vient celle du dos puis celle des fesses et du ventre. la provenance est mentionné sur chaque balle.
les balles font l'objet de carottages pour un passage en labo afin de déterminer les caractéristiques de la laine, longueur, finesse, gras, saleté, et de prélèvements plus importants par les trous que l'on voit sur la photo du milieu pour la présenter aux acheteurs dans des bacs où ils pourront la toucher, la sentir, la voir.
les caractéristiques trouvées sont notées sur des feuilles, et c'est ce qui sera reporté sur le tableau d'affichage de la salle des ventes.
et c'est amusant de voir la différence entre la laine brute et le ruban de laine prêt à être filé