Photo CCK
Samedi dernier, Página/12 publiait un reportage sur la Milonga Federal, bal public proposé tous les jeudis, de 18 h à 21 h, au CCK : un bal de tango, avec un cours, des exhibitions de professionnels, de la musique vivante et un DJ, le tout ouvert à tous les danseurs, en mode hétéro comme en mode homosexuel, pour finir de briser les murs de verre qui séparent encore les milongas dites traditionnelles de celles où vont danser gays et lesbiennes (sans risquer de se faire mal voir).
La Milonga Federal se revendique elle-même « ouverte, atypique et plurielle ». En soi, c’est déjà un manifeste politique. Et cela n’a rien d’étonnant : le CCK est le centre culturel qui dépend du ministère national de la Culture. Tout cela nous montre combien en peu d’années le monde du tango à Buenos Aires a évolué en matière de tolérance et en ouverture d’esprit. En 2007, la première fois que j’ai visité la ville, une telle initiative de la part des pouvoirs publics aurait déclenché un scandale.
Au programme ce soir :
les groupes musicaux Luna Roja et Las Guitarras Negrasla chanteuse Marisa Vázquez, en invitée spécialeet la DJ Lorena Bouzas.
L’entrée est libre et gratuite, uniquement soumise à l’inscription de chaque participant à l’arrivée et à une jauge fixée par le protocole sanitaire de la Ville Autonome de Buenos Aires.
© Denise Anne Clavilier www.barrio-de-tango.blogspot.com
Pour aller plus loin :
lire la présentations de la Milonga federal de ce soir sur le site Internet du CCK