La “faiblesse” [musculaire] ne se révèle comme telle
qu’à la lumière des buts que l’homme se propose…
S’il ne voulait pas appréhender le monde, l’idée
même de prise sur les choses n’aurait pas de sens ;
quand dans cette appréhension le plein emploi de
la force corporelle n’est pas exigé… les différences
s’annulent ; là où les moeurs interdisent la violence,
l’énergie musculaire ne saurait fonder une domination.
Simone de Beauvoir, Le deuxième sexe, 1e partie, chap. 1
Ed. Gallimard