Mes citations littéraires préférées #26

Publié le 17 novembre 2021 par The Cosmic Sam @thecosmicsam

Nouvelle édition de mes citations littéraires préférées (les précédents se trouvent ici). Les extraits, plutôt nombreux, de cet article ont été tirés de mes trois dernières lectures : « L’énigmatique Madame Dixon » d’Alexandra Andrews, « Rendez-vous avec le mal » de Julia Chapman et « Une étincelle de vie » de Joddi Picoult. Ce sont toutefois les ouvrages d’Alexandra Andrews et de Joddi Picoult qui m’ont le plus inspiré.

Ces mots bien choisi m’ont fait sourire ou m’ont personnellement parlé et j’espère qu’il en ira de même pour vous. Plus généralement, ils vous donneront un aperçu du style de ces trois romancières et une idée du contenu de leurs histoires.

N’hésitez pas à me dire qu’elles sont les citations de cette sélection qui vous plaisent le plus.

Source cinemagraph : Kitchen ghosts

« Malheureux le pays qui a besoin de héros ».

Alexandra Andrews – « L’énigmatique Madame Dixon » (mon avis sur le livre ici)

« La lecture de ces auteurs lui donnait la possibilité de pénétrer dans un autre monde, où les contraintes de l’existence étaient assouplies, où les liens de cause à effet n’avaient plus cours, où la liberté prédominait ».

Alexandra Andrews – « L’énigmatique Madame Dixon »

« C’était seulement en prenant possession de la vie de quelqu’un d’autre qu’elle réussissait enfin à rendre la sienne digne d’être vécue ».

Alexandra Andrews – « L’énigmatique Madame Dixon »

« Par essence, chaque secret recèle le pouvoir de détruire ».

Alexandra Andrews – « L’énigmatique Madame Dixon »

« Les gens pensent qu’ils veulent la vérité mais ils sont toujours déçus. C’est invariablement moins excitant que le mystère ».

Alexandra Andrews – « L’énigmatique Madame Dixon »

« L’opéra s’apparentait à une forme de silence très bruyante ».

Alexandra Andrews – « L’énigmatique Madame Dixon »

« Les gens ont bien trop peur de se tromper. D’accord, il y a un temps pour la réflexion et les recherches, mais quand arrive le moment d’agir, agissez bon sang ! »

Alexandra Andrews – « L’énigmatique Madame Dixon »

« Le changement n’est jamais un processus linéaire ; il suit au contraire une trajectoire complexe, chaotique, faite de pics et de plateaux. Et durant la phase où l’ancienne identité s’estompe, alors que la nouvelle n’est pas encore établie, on peut éprouver un certain sentiment d’impunité. Comme si plus rien n’avait vraiment d’importance. Parce qu’on n’est plus tout à fait soi-même. Ni tout à fait quelqu’un d’autre ».

Alexandra Andrews – « L’énigmatique Madame Dixon »

« Un des problèmes quand on est coincé dans sa propre tête, c’est que le monde extérieur n’est pas assez bruyant pour noyer le monologue intérieur constant dans lequel on est engagé ».

Alexandra Andrews – « L’énigmatique Madame Dixon »

« La panique est un gaspillage d’énergie ».

Alexandra Andrews – « L’énigmatique Madame Dixon »

« Quelle entreprise incroyable. ça ne plaide pas en faveur de la démocratie (…) il n’aurait jamais pu être construit dans une démocratie. Pareil pour les pyramides d’Egypte ou le château de Versailles. Pourtant, ils nous enchantent, pas vrai ? Ne sommes-nous pas ravis par la beauté des oeuvres que les hommes sont capables de produire quand ils n’ont aucune limite ? Je veux bien admettre que la démocratie soit un système plus « équitable » (…) mais pourquoi toujours se fixer l’équité comme objectif ? Et la grandeur alors ? Il n’est pas toujours possible d’avoir les deux.

Alexandra Andrews – « L’énigmatique Madame Dixon »

Puis la musique devint plus assourdie. Tout parut se calmer, comme si les bruits étaient engloutis par l’eau. Florence se sentit emportée par un courant rapide, ballotée par les flots, ramenée par des mains puissantes puis emportée à nouveau – et durant tout ce temps la voix d’Helen l’accompagnait, grave et vibrante, pareille à un chant de baleine, à un écho, à l’ombre d’un son, comme si tout ce qui avait été dit avant devait être répété, mais en prenant une signification plus profonde, plus riche, jusqu’au moment où les mots s’estompaient, où il ne restait plus rien d’autre que les vagues déferlant doucement, doucement, doucement… »

Alexandra Andrews – « L’énigmatique Madame Dixon »

« La mort est l’évènement le plus significatif dans l’existence d’un être, se dit-elle. Néanmoins, une fois qu’elle est survenue, elle n’a plus aucune importance pour lui, puisqu’il n’est plus. Son impact se diffuse parmi les survivants ».

Alexandra Andrews – « L’énigmatique Madame Dixon »

Source cinemagraph : Kitchen ghosts

« C’est drôle, la façon dont les gens se cramponnent au passé (…) alors que l’avenir peut leur offrir tellement plus ».

Julia Chapman – « Rendez-vous avec le mal » – Les détectives du Yorkshire T2 (mon avis sur le livre ici)

« Ca devait être dur pour lui de renouer le lien avec un père qui avait bu leur passé ».

Julia Chapman – « Rendez-vous avec le mal » – Les détectives du Yorkshire T2

Source cinemagraph : Kitchen ghosts

« La meilleure façon de communiquer consiste parfois à se taire ».

Jodi Picoult – « Une étincelle de vie » (mon avis sur le livre ici)

« Hugh sait que les meilleurs négociateurs comparent leur boulot à une chorégraphie, un exercice de funambule, un pas de deux complexe. Il sait aussi que tout ça, c’est des conneries. Personne ne va interroger les négociateurs impliqués dans des prise d’otages qui se sont soldées par un bain de sang. Seuls ceux ayant réussi leur mission se retrouvent face aux micros et se croient obligés de décrire leur travail comme une sorte d’art mystique. En réalité, c’est un coup de poker. De la chance à l’état pur ».

Jodi Picoult – « Une étincelle de vie »

« Selon elle, tous les artistes sont des êtres tourmentés mais ils ne courent pas forcément après quelque chose. C’est parfois même le contraire : ils cherchent à fuir l’endroit d’où ils viennent ».

Jodi Picoult – « Une étincelle de vie »

« On ne s’habitue jamais à voir les gens partir, même si ça arrive plusieurs fois dans une vie ».

Jodi Picoult – « Une étincelle de vie »

« N’est-il pas d’abord nécessaire de cerner les choses auxquelles on s’oppose avant de savoir avec certitude ce que l’on défend ? »

Jodi Picoult – « Une étincelle de vie »

« Nous sombrons tous lentement dans l’océan de nos opinions, sans même nous apercevoir que nous buvons la tasse chaque fois que nous ouvrons la bouche ».

Jodi Picoult – « Une étincelle de vie »

« S’il ne brisait pas sa trajectoire pour les aider à poursuivre la leur, qui d’autre le ferait ? »

Jodi Picoult – « Une étincelle de vie »

« Elle s’était agrippée à ses épaules et l’avait placé au coeur de son propre tumulte. Et tant pis s’il ne déversait en elle qu’un torrent de tristesse : c’est toujours mieux que de se sentir vide ».

Jodi Picoult – « Une étincelle de vie »

« Comment peut-on savoir qu’on existe vraiment et qu’on est pas juste le rêve d’une autre personne? »

Jodi Picoult – « Une étincelle de vie »

« Les pommettes de Wren avaient rosi tandis qu’elle tournait le prénom dans sa bouche ; qu’elle parlait de lui comme s’il était le seul garçon sur terre. L’amour ressemblait donc à ça : vert et instable, intense et friable à la fois ».

Jodi Picoult – « Une étincelle de vie »

« Voilà ce que ça veut dire d’être humain, songe-t-elle. Nous ne sommes tous que des toiles pour nos cicatrices ».

Jodi Picoult – « Une étincelle de vie »

« Olive avait pensé, et c’est là où l’on se trompe. Parce que quand on se retrouve au pied du mur, à la tout fin, on ne pense plus. On ressent. Que ressent-elle ? Qu’on ne cesse jamais de se sous-estimer. Que l’amour est fugace. Que la vie est un miracle ».

Jodi Picoult – « Une étincelle de vie »

« Le principal atout d’un enquêteur, c’est qu’il recherche la vérité alors que la personne qui se cache vit dans le mensonge. La vérité a tendance à briller, comme l’éclat d’une pièce de monnaie. les mensonges en revanche ne sont qu’une série de noeuds : à la longue, ils vous font trébucher ».

Jodi Picoult – « Une étincelle de vie »

« C’était une de ces magnifiques journées d’automne dans le Mississippi. Les couleurs avaient atteint leur apogée et les arbres formaient un collier orné de pierres précieuses autour du lac ».

Jodi Picoult – « Une étincelle de vie »

« J’ai découvert que le monde était beaucoup plus grand que mon père ».

Jodi Picoult – « Une étincelle de vie »

« Voilà le prix à payer quand on n’est pas téméraire. On peut prendre toutes les précautions du monde, on est jamais à l’abri d’une tuile ».

Jodi Picoult – « Une étincelle de vie »

« Au moment où la porte s’ouvre, le croissant de lumière frôle Louie. Il se penche légèrement sur sa gauche en grimaçant, jusqu’à ce qu’il puisse recueillir le rayon dans le creux de sa paume. Soudain, il a sept ans et il est assis sous la véranda pendant que sa grand-mère écosse les haricots. L’air est poisseux et le bois chaud grille l’arrière de ses cuisses. Il tend sa petite main pour essayer d’attraper le soleil qui dégouline entre les feuilles des cyprès. il se demande s’il est venu danser juste pour lui ou si le spectacle continuera quand il sera parti ».

Jodi Picoult – « Une étincelle de vie »

« Il faut parfois attendre d’en être privé pour réaliser que l’amour est un sentiment dévorant. Parfois aussi, on est incapable de l’identifier, cet amour, parce qu’il nous a transformés, semblable à une chimère, si lentement qu’on ne s’est pas rendu compte de la métamorphose ».

Jodi Picoult – « Une étincelle de vie »

« Pour Wren, avoir une mère n’a aucun rapport avec quelques heures de souffrance et de transpiration dans une salle d’accouchement mais beaucoup plus avec le visage qu’on cherche toujours dans une foule ».

Jodi Picoult – « Une étincelle de vie »

Source cinemagraph : Kitchen ghosts

L’un de ces romans vous tente ? Est-ce que, vous aussi, vous relevez – armés d’un bloc de post-its colorés – les citations qui vous plaisent lors de vos lectures ?

Crédit photo de couverture : L&T